« Nous tenons à nous excuser pour toute offense involontaire causée par notre établissement due à la vidéo partagée. Nos excuses ne s’adressent pas qu’à la communauté musulmane, mais sont également dirigées envers toute personne ayant été touchée par l’incident. Nous condamnons tout comportement ne respectant pas les croyances d’autrui », écrivait, ce 21 mai, le club Gärten sur sa page Facebook. Plus d’un mois après les évènements, le texte fait office de réponse, en attendant le procès à la décision du juge et gouverneur Ziad Chebib d’ordonner la fermeture du club.
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Le communiqué donne également une version alternative des faits avancés par le représentant de l’État : la vidéo à l’origine de l’affaire serait truquée – le passage du Coran aurait été mis en boucle pour paraître plus long – et sa diffusion n’aurait pas été prévue : il s’agit d’un extrait de radio utilisé par Acid Pauli, dont il ne connaissait pas le sens. Le Gärten met également en avant des « circonstances atténuantes », puisque le set s’est tenu un mois avant le début de la période du Ramadan. Si la démarche, même involontaire, reste plus que maladroite, le post ne mentionne pas que rien dans le Coran ne condamne la musique, simplement considérée comme « impure » par les plus conservateurs.