Les champignons seraient l’une des drogues “les plus sûres” au monde, selon un nouveau rapport

Écrit par Mathieu Fageot
Photo de couverture : ©D.R
Le 24.05.2017, à 16h26
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Écrit par Mathieu Fageot
Photo de couverture : ©D.R
Tous les ans, le Global Drug Survey mène une enquête anonyme en ligne sur l’usage de drogues dans le monde, afin d’en établir un bilan sans filtre et constructif. Le rapport de cette année 2017 a été publié le 24 mai et témoigne d’une augmentation quasi-générale de la consommation de différents produits psychotropes, illicites ou non.

Cette année, environ 115 000 personnes ont répondu au questionnaire exhaustif du Global Drug Survey, explicitant leurs habitudes de consommation. Sans grande surprise, le trio alcool, cannabis et tabac pulvérise les statistiques avec respectivement 98.7%, 77.8% et 63.1% de consommateurs, sur le panel interrogé. 


Les drogues dites dures, illicites et plus “festives”, se placent directement après, avec 33.5% de consommateurs de MDMA, 29.5% pour la cocaïne, 24.4% pour les champions hallucinogènes, 22.9% pour les amphétamines, et 22.2% pour le LSD.




Par rapport à l’année dernière, les statistiques laissent apparaître une augmentation d’environ 20% du nombre d’usagers pour toutes ces drogues confondues, et une nette avancée des champignons dans le classement. Une drogue psychédélique, qui selon le docteur Adam Winstock, fondateur de Global Drug Survey, est l’une des drogues “les plus sûres” au monde. La raison de ce constat ? Sur les 12 000 personnes qui ont affirmé avoir pris des champignons en 2016, seuls 0,2 % ont déclaré avoir eu besoin d’un traitement médical d’urgence, un taux cinq fois inférieur à celui des consommateurs de MDMA, LSD et de cocaïne. L’on constate aussi que les femmes sont deux fois plus nombreuses à nécessiter ces traitements pour près de la moitié des substances.

 

Le besoin d’un traitement médical suite à la consommation de cannabis est, lui, en baisse, indiquant peut-être que la légalisation progressive de la consommation et son encadrement permettaient de limiter les comportements à risque ? L’intégralité du Global Drug Survey 2017 est consultable ici.

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