Du 1er au 5 juin se déroulera dans la petite ville d’Enghien-les-Bains, en banlieue parisienne, la 9e édition des Bains numériques, le festival international des arts numériques entièrement gratuit.
On y trouvera ane exposition collective, des installations immersives et participatives dans l’espace public, des concerts, des performances, des spectacles, tournés vers les imaginaires scientifiques : ce festival, conçu en partenariat avec l’Académie des sciences, promet un voyage entre différents mondes, du réel à la fiction, traversant l’espace et le temps grâce aux dispositifs sonores et visuels mis à disposition dans plusieurs lieux de la ville.
“Le Portrait (e)Mouvant”, par exemple, est une installation audiovisuelle immersive conçue par Joséphine Derobe, et lors de laquelle le spectateur se trouve invité à plonger dans un tableau où se dévoile peu à peu un corps en relief stéréoscopique. “Voyage panoramique itération n°2″ d’Adelin Schweitzer propose de déambuler au-dessus de la ville d’Enghien dans une machine volante. De nombreux autres projets artistiques sont à découvrir.
Autre particularité du festival, plusieurs spectacles et performances se dérouleront au théâtre du casino et à l’auditorium du centre des arts, sous forme de compétition. Comme chaque année, un appel à projets a été lancé pour révéler et soutenir différentes créations artistiques : chorégraphie, musique et théâtre.
CLUB TRAX
Le 4 juin dès 18 h, le Jardin des Roses sera entièrement dédié à la scène électronique de Mannheim, représentée par Adam Stacks, très influencé par les sons hip-hop, et le talentueux Sasch BBC. Ensuite, sur la scène architecturale du lac d’Enghien, vous pourrez retrouver l’Allemand Steffen Baumman, adepte de la house de Detroit et le duo belge 2ManyDJS, avant de terminer par Molécule.
Le dimanche 5 juin, le Club Trax sera invité à partir de 16 heures aux bords du lac d’Enghien pour une carte blanche. Au menu, la Trax Team aux platines, mais aussi un atelier Tap Water Jam avec Rafiki – fondateur de Beat X Changers – et Ejoe Wilson, une légende vivante de la house music à New York. Enfin, une initiation à la production sera mise en place par Nicolas Villebrun, l’un des membres de Society Of Silence. Objectif ? Construire son morceau électronique avec Ableton Live.