Les 10 meilleurs clubs techno, house et hip-hop de Paris selon les DJ’s

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©DR
Le 14.09.2017, à 17h02
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Le quotidien britannique The Guardian a établi une liste des dix meilleurs clubs de Paris, choisis par celles et ceux qui sont particulièrement attentifs à la vibe et à l’énergie du public : les DJ’s et les pros de la musique électronique. 

Louisahhh, DJ ─ Nuits Fauves (Paris 13)

« Maelstrom et moi avons eu l’une de nos meilleurs soirées RAAR dans cet endroit, où l’on avait invité Peder Mannerfelt et Adam X. À chaque fois que j’ai eu le plaisir d’être à Nuits Fauves, ça a été une expérience agréablement sauvage. Je suis ravie qu’un endroit comme celui-ci existe à Paris. »

Francois X, DJ ─ Concrete (Paris 12)

« Je connais cette péniche par cœur : c’est comme un refuge où je peux arrêter le temps. Ça a beau être un grand club, il y règne une atmosphère intime. Parfois c’est plutôt électrique, parfois plutôt brumeux, mais c’est toujours sexy. »

Laurent Bassols, Rinse France ─ Le Jeune (Paris 10)

« C’est un bar hip-hop du 10e arrondissement très minimaliste, mais bien décoré et très sophistiqué. L’un des mecs qui s’en occupent, Mehdi aka Jeune LC, est rappeur, donc c’est authentique. C’est un lieu décontracté, mais quand tout le monde se met à danser au sous-sol, c’est déchaîné. »

Donatien Cras de Belleval, Cracki Records ─ Djoon (Paris, XIIIe)

« C’est un club qui ne vit que pour la house et la musique groovy. De nombreux DJ’s de Chicago et New York viennent ici. C’est là où Moodymann et Theo Parrish jouent quand ils vont à Paris. Et les gens y vont pour écouter la musique urban et house qu’ils connaissent. »

Jacques Bon, DJ ─ Rex Club (Paris, IIe)

Rex Club

« Le Rex a 25 ans maintenant, et c’était le premier club où l’on pouvait écouter de la techno à Paris. Il est devenu célèbre quand Laurent Garnier y jouait, ramenant avec lui le son de la Hacienda de Manchester. Aujourd’hui encore, la programmation est bonne et le sound-system aussi ; c’est un club très simple, mais un classique. »

TGAF, collectif (OK Lou, DJ Ouai, Miley Serious et Carin Kelly) ─ Le Chinois (Montreuil)

« Ce n’est pas vraiment un club, c’est plus un bar où se produisent de superbes événements. Parfois on ne danse même pas, on ne fait qu’écouter et observer ce qu’il se passe. Quand on s’y rend, on est maître de notre soirée : on peut danser devant le DJ, ou écouter attentivement au fond de la salle, jouer au baby-foot ou simplement discuter avec ses amis. »

TGAF, collectif (OK Lou, DJ Ouai, Miley Serious et Carin Kelly)La Java (Paris X)

« Ce n’est pas un endroit prétentieux, ou obscur, ou surpeuplé. La décoration est modeste et il s’en dégage toujours un esprit relaxant : on ne se sent pas obligé de danser. La programmation est très éclectique, donc la foule sera déterminée par le type de soirée. L’une de nos préférées est l’expérimentale Bye Bye Ocean, et on y a passé l’une de nos meilleures fêtes afrobeat. »

Louise Chen, DJ ─ L’Entrée des Artistes (Paris 9)

« Ce petit club passe la meilleure musique au mètre carré. C’est un super restaurant qui se transforme en cocktail club funky intime le week-end. Certains l’appellent même le Brilliant Corners (Londres) parisien. Theo Parrish, Sadar Bahar, Floating Points, Mark Grusane et Motor City Drum Ensemble sont tous venus mixer pour les quelques heureux au courant. C’est une communauté locale de diggers passionnés. »

Zaltan, DJ ─ La Station – Gare des Mines (Paris 18)

la station

« J’aime beaucoup cet endroit, c’est ghetto mais authentique. L’endroit est né d’un projet du collectif MU de transformer des espaces urbains en lieux artistiques. La musique y est vraiment cool : ça va d’une prog underground à de l’expérimental ou de la techno. La dernière fois que j’y ai joué, il y avait tellement de monde que certains essayaient de passer par-dessus le mur pour rentrer ! »

Low Jack, DJ ─ Les Instants Chavirés (Montreuil)

« De l’extérieur, on dirait une petite maison privée. A l’intérieur, il peut y avoir jusqu’à 150 personnes, avec un petit bar à droite de la scène. Le club a la meilleure programmation de musiques électroniques avant-gardistes et expérimentales. Ils mettent l’accent sur l’improvisation et les expérimentations, avec des concerts de gars déjà connus comme Nisennenmondaï et Stephen O’Malley ou de la scène locale avec Tanzprocesz et Quentin Rollet. »

Ces témoignages sont à retrouver dans leur intégralité et en anglais sur le site du Guardian.

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