L’annonce du lancement d’une nouvelle structure, à l’initiative d’un artiste talentueux reconnu par ses pairs, constitue (sans exception aucune) un motif de réjouissance. Pour la simple raison qu’une telle création permet de prolonger son œuvre, d’étendre son univers et l’influence de son spectre musical. La finalité de la démarche ne réside pas dans l’association d’artistes analogues, similis ou pâles copies de sa propre identité sonore, mais dans l’union d’un certain nombre de producteurs, aux inspirations et intérêts communs, destinée à instaurer une certaine cohérence.
Le premier ajout du label UIQ, piloté de main de maître par Lee Gamble, s’avère particulièrement éloquent. Si le nom de N1L peut paraître quelque peu obscur, il s’agit du nouvel avatar de Martins Rokis, auteur letton d’une poignée de maxis fantasmatiques et conceptuels, au minimalisme démesuré. Les deux artistes, ainsi réunis sous le même étendard, prévoient la sortie de ce premier projet (pour UIQ et N1L) le 11 septembre prochain, constitué de “composants club expérimentaux, issus de la jungle, du grime et de la techno”.