Tantôt downtempo, tantôt psychédélique — grâce, notamment, à la surprenante présence d’un didgeridoo sur plusieurs tracks —, le nouvel album d’Étienne Jaumet réserve son lot de surprises. Car même lorsqu’il s’agit d’un album de reprises, dont sont à l’origine des légendes du jazz comme Coltrane, Sun Ra et Coleman, le saxophoniste ne fait pas les choses à moitié. Exit les rythmiques alambiquées, pourtant caractéristiques du style pour certains. « Elles sont la syncope du style » selon Jaumet.
Pour 8 Regards, la boîte à rythmes est de mise, dont les percussions viennent alimenter d’efficaces nappes de synthés, chères au compositeur, sur lesquelles il pose d’entêtants solos de saxophone. Un instrument qu’il sera possible de le voir manier en live lors de la release party de l’album, le 27 novembre prochain au New Morning à Paris, près d’un mois après sa sortie. Un concert à mi-chemin entre jazz et synthwave, durant lequel le musicien présentera également « Ma révélation mystique », seul track composé maison pour l’album. Le musicien et chanteur Thomas de Pourquery sera aussi de la partie.
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