Si personne n’a besoin d’étude pour tisser un lien de causalité entre un sale comportement et une dizaine d’heures passées en club, le texte publié par The Lancet pousse la démarche plus loin. Selon des scientifiques ayant réalisé une étude sur près de 100 000 Britanniques, le manque de sommeil favoriserait l’apparition de troubles mentaux, de la psychose au trouble bipolaire, et accroîtrait la capacité des insomniaques – volontaires ou non – à être de mauvaise humeur.
Si le deuxième effet n’est un scoop pour personne, l’article détaille le fonctionnement de l’horloge interne, appelée circadienne, première victime des soirées tardives. Celle-ci représente l’ensemble des rythmes selon lesquels fonctionnent nos organes. Ainsi, se coucher trop tard ou trop tôt, selon les préférences, peut avoir des conséquences néfastes sur les fonctions cognitives, comme la mémoire ou la capacité d’attention, toutes réglées sur un certain rythme.
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Les scientifique préconisent donc de profiter de nuits reposantes après des journées intenses, en se calquant, dans la mesure du possible, sur l’équilibre jour-nuit. Une décision sage, mais qui ne plaira pas aux clubbeurs. Si des sorties occasionnelles ne devraient pas avoir autant d’impact sur le métabolisme, les technophiles sont prévenus.