Le jeune prodige deep house français Janeret dévoile son prochain EP

Écrit par Sylvain Di Cristo
Le 10.02.2016, à 17h07
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Écrit par Sylvain Di Cristo
À se pencher sur le parcours de ce jeune français à la notoriété grandissante – tant sur le plan du DJing que de la production deep house française – les sourcils se lèvent. Le terrain rapidement conquis par Janeret ? Concrète ou Rex, deep ou dub, celui de la house parisienne en somme, et ce, depuis 2010.

Proche de la famille Rutilance Records, avec laquelle il sort son premier EP l’année dernière après une poignée de split EPs ou contributions à diverses compiles, c’est aujourd’hui chez AKU, le label de la toujours très classe agence/distributeur (et tout récemment vinyl shop) Yoyaku que Janeret signe ce JNRT444 EP, à prévoir le 1er mars. 

Deux tracks deep house soignés, lumineux et rythmés qui caresseront bientôt (si ce n’est pas déjà fait) les enceintes du woodfloor du bateau quai de la Rapée. En voici les premiers extraits exclusifs, accompagnés d’une interview du garçon.


La première fois avec… Janeret

1/ Peut-on revenir sur l’histoire de ce nom ?

C’est tout simplement mon nom de famille que j’ai simplifié.

Janeret par Mathias Zwick photography
Mathias Zwick photography

2/ Qui gravite dans ta team ?

Mes amis les plus proches sont les boss de Rutilance, Dj Steaw et Gunnter. C’est avec eux que je fais la teuf, mais je reste attentif à leurs avis à propos de mes productions. Aussi, depuis peu, j’ai rejoint l’agence Yoyaku, et il y a un lien qui s’est créé avec Ben (Belaga) et Varhat.

3/ Ton parcours en quelques mots-clefs ?

Mes premières dates à Paris, c’était en 2012. Nick V, qui est l’une des premières personnes que j’ai connu ici, m’a invité à la soirée Mona de Concrète en 2013 avec Prosumer et Murat Tepeli. J’ai aussi fait le warm up pour Lil Louis là-bas. Puis la première fois au Rex, c’était en septembre avec mes potes de Rutilance. Pour ce qui est de la prod, j’ai commencé à m’y mettre sérieusement il y a 5 ans.

4/ Si tu devais définir ton son aujourd’hui…

Deep et dub. J’aime mélanger les nappes et les chords un peu dubby, je veux toujours faire des tracks assez planants et j’essaye de mélanger ça avec des rythmiques bien appuyées.

5/ Parle-moi un peu de cet EP JNRT444

Pour cet EP, j’ai essayé de changer un peu la manière dont je bosse habituellement, tout en gardant ce coté deep et un peu dubby qui me caractérise. Le track “Ether” a tout de suite plu chez Aku. Varhat l’a testé en club, ça a été concluant. Je m’en souviens, j’étais dans le public et ça dégageait une bonne vibe sur la piste, alors on a validé. Pour “Rown”, je me suis un peu plus pris la tête, on aimait bien l’idée du track mais il fallait vraiment trouver de bonnes variations avec la nappe principale et les claviers qui gravitent autour. Après plusieurs versions, j’étais content du résultat et le label aussi.

6/ C’est quoi ton set-up sur scène ?

Mon set-up idéal c’est une DJR-400, deux Technics et deux CDJ-2000.

Janeret

7/ Si je regarde un peu tes playlists du moment, j’y trouve quoi ?

En ce moment, tu trouveras du Delano Smith, Moreon & Baffa, S.A.M, Romar, Hostom, Dj Steaw, Siler & Dima, Varhat, Fred P, Ka-One & St-Sene, Maurizio, Cab Drivers, Thor, Havantepe, Brawther…

8/ Il y a quoi à l’horizon pour toi ?

Un de mes tracks va sortir sur la compile Nation House du label des “Chineurs de house“. C’est un double LP avec uniquement des producteurs français. Fin mars, j’ai également un EP qui sort sur le label américain Finale Sessions, et au printemps, un track jungle/D&B prévu sur un various chez D.KO Records.

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