Les petites économies de la culture ne sont pas les seules à souffrir des mesures de confinement adoptées contre la propagation du coronavirus. AEG et Live Nation, les deux plus grosses sociétés de production de concerts au monde, connaissent également des jours sombres.
Outre les annulations en série de leurs grands événements, le signal le plus important se trouve certainement en bourse. Sur le marché américain, la capitalisation boursière de Live Nation (Marsatac, Lollapalooza, Download, Afropunk) a ainsi connu une chute de plus de 50% en seulement un mois. Comme l’indique Yahoo Finance, sur le New York Stock Exchange, une action qui valait 76,60$ le 19 février n’en vaut ainsi plus que 34,63$ en fin de journée le 17 mars.

Selon les calculs du site Music Business Worldwide, c’est plus de 8,5 milliard de dollars qui se sont ainsi volatilisés en quelques semaines. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser pour la société dirigée de Michael Rapino. Contacté par Trax, la direction de Live Nation France indique ne pas souhaiter faire de commentaire à ce sujet pour le moment.