Sweet sixteen, 16 ans déjà ! L’âge de la maturité pour ce festival globe-trotter, qui ajoute déjà quinze éditions internationales, de Berlin à Buenos Aires, à ses dates françaises ? Oui et non, si l’on en croit Samuel Aubert, son programmateur. “On fait toujours les choses de manière aléatoire, nous n’avons jamais eu de plan stratégique… Nous nous organisons en fonction des gens qui nous invitent. Une insouciance qui découle cependant d’une solide expérience : ça fait 10 ans que nous organisons des événements à l’international, en Europe, mais aussi en Afrique ou en Asie. Cela nous a permis d’accumuler du savoir-faire, et aujourd’hui, les gens savent qu’on s’adapte bien, quel que soit le contexte.“
Les Siestes 2017 – Teaser
Trois escales sont donc prévues sur l’itinéraire 2017 du festival ; l’Allemagne, l’Italie et la Guinée. Des premières. “À Leipzig, une association locale s’est formée exprès pour accueillir les Siestes Électroniques, ce sont eux qui nous ont proposé de venir. À Milan, c’est l’Institut français qui nous a invités pour inaugurer leur bâtiment rénové ; nous allons aussi travailler avec le jeune festival Terraforma, qui se tient dans les jardins de l’ancien palais Villa Arconati, en périphérie de la ville.”
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Et enfin Conakry, un retour en Afrique après deux éditions organisées à Brazzaville. “Nous allons organiser deux soirées de concerts, une au centre culturel franco-guinéen, la seconde en mode street party : on va trouver un sound-system, bloquer un coin de rue et faire ça en freestyle. Durant environ une semaine, il y aura aussi des ateliers, des rencontres avec des artistes locaux.”
Niveau programmation, c’est encore le flou artistique. Samuel Aubert révèle néanmoins qu’il s’efforcera de présenter la scène française dans toute sa diversité. “Il y aura des figures historiques, des jeunes, des trucs dancefloor, d’autres plus arty, des performances très électroniques ou low tech…” Lorsqu’on lui demande s’il y a des noms qu’il est particulièrement heureux de voir jouer cette année, il laisse échapper qu’un groupe après lequel il court depuis un bout de temps se produira à Toulouse ; “ils n’ont enregistré qu’un seul album, et celui-ci était issu d’une jam session. Je suis très impatient de voir ce que ça va donner en live.” Un indice : un DJ aguerri se cache parmi les membres du groupe. Rendez-vous courant mars pour les premiers noms.
Les Siestes Toulouse – du 29 juin au 2 juillet
Les Siestes Paris – les 8 et 9 juillet
Les Siestes Leipzig – les 8, 9 et 10 septembre
Les Siestes Milan – les 29 et 30 septembre
Les Siestes Conakry – les 24 et 25 novembre