Le festival des Inrocks a 30 ans, et pour la seconde fois, il investira la la Gaîté Lyrique du 21 au 25 novembre prochain. Au programme cette année, concerts, conférences, projections et expositions autour du thème « FÊTE / Faîtes ». De quoi largement couvrir un sujet bien ancré dans son temps, ce que les programmatrices de l’évènement Carole Boinet et Meryl Laurent expliquent justement : « c’est sympa de s’oublier le temps d’une soirée, c’est encore plus intéressant de transposer ce champ des possibles dans la vie de tous les jours : sur les questions identitaires, des valeurs, politiques ou culturelles, du progrès. On a tenté de réunir dans cette programmation les talents qui ont marqué leur époque et qui continuent de proposer des schémas de pensées innovants et enthousiastes. »
Un thème profond et ambitieux, sous différentes formes, et des acteurs des scènes de l’évènementiel par différents prismes. Et pour annoncer la couleur, le festival s’offre en ouverture un talk entre le producteur Chassol, Pedro Winter, boss du label Ed Banger, et le chorégraphe Philippe Decouflé.
« Nous allons aussi questionner notre rapport à l’espace, aux clubs avec les auteurs de Cruising Pavilion, [une exposition présentée à la biennale d’architecture de Venise cette année, ndlr] qui ont exploré la question de l’espace et des pratiques sexuelles », ajoutent les organisatrices.
Un planning qui s’annonce déjà transversal, soutenu par des flashs sur le Pulp et le Palace ainsi que la projection, en avant première, de Leto, de Kirill Serebrennikov, passé cette année par Cannes, retraçant l’émergence de la scène rock à Leningrad dans les années 80.
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Entre autres brunchs, expositions et performances, le festival fera la part belle à des artistes en devenir, chers à la rédaction. Parmi eux, le producteur Myth Syzer, qui viendra performer avec ses guests son album Bisous avec, face à lui, Miossec, à la tête de la rédaction du magazine pour un des numéros du mois d’octobre. Avec eux, une flopée de groupes « destinés à de belles carrières », qui défileront au cours de soirées thématiques : mercredi 21, place à la poésie des stéphanois de Terrenoire, accompagnée du rock axé post-punk/new age de W.H. Lung.
Jeudi 22, TOUTS, formation composée, comme elle se décrit, « d’un chanteur qui ne sait pas chanter, d’un musicien qui ne sait pas jouer de basse et d’un batteur aveugle », viendra présenter son punk irlandais. À John Grant, ensuite, de changer d’atmosphère avec la pop old-school et décalée de son dernier album Love is Magic.
Vendredi 23, rendez-vous devant Johan Papaconstantino pour découvrir un univers à mi-chemin entre Lomepal et Flavien Berger, avant de se plonger dans le R&B sauce 90’s de Lolo Zouaï.
Samedi 24, place à la francophonie avec les rappeurs belge Krisy, et québecois Loud, accompagnés de leurs concurrents américains Duckwrth.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook du festival.