Pour son 15ème anniversaire, le festival Démon d’Or revient les 28 et 29 juin 2019 en plein massif des Monts d’Or – dans les collines de Poleymieux près de Lyon – avec un format restreint pour un retour à l’essentiel du festival. « Pour la 15ème édition, nous avons eu envie de marquer un retour aux fondamentaux et à l’essence même du festival. », indique Morgane Chanal, responsable de la communication et de l’identité du festival. « L’idée a été de ne pas nous restreindre à de la programmation purement musicale, mais à revenir sur des choses proposées hors scène. L’objectif principal est de renforcer cette notion de véritable expérience. ». Ainsi se tiendront cette année trois scènes avec notamment la « mise en avant des musiques reggae/dub, de la musique du monde et de l’électro sous toutes ses formes », mais en conservant également l’exploration de certains genres comme le rap ou la pop. Le Démon d’Or propose un « festival avec sa propre identité qui ne ressemble à aucun autre ». Son public peut donc s’attendre à vivre une expérience hors du commun, au cours de laquelle se mêleront scènographie immersive, ring de catch, déguisements, bataille navale géante…
Côté programmation, de nombreux artistes se partageront les trois scènes du festival, nommées respectivement Luchador, El Castillo et la Dub Arena. Le Démon d’Or frémira du reggae à la dark psy en passant par le rap ou la dubstep. « En première partie de soirée, nous sommes sur des esthétiques plutôt festives, très estivales avec de la cumbia, de la musique afro, du reggae, de l’électro chill », explique Morgane. « La seconde partie laisse place à des styles plus énervés qui donne à ce festival la réputation turbulente qu’on lui connait. »
Les cinq musiciens du groupe Moxobe et leur “SambaCubaFunk” côtoieront donc le rap du jeune Lord Esperanza, le hip hop alternatif de Maxenss ou encore le duo mélancolique Colombine. Les deux Parisiens de Jahneration ouvriront les hostilités côté reggae/dub, suivis plus tard par la performance de Stand High Patrol, teintée de sonorités early techno et funk. En dub toujours, se produiront également Young Warrior, fils de Jah Warrior, alliant sonorités anciennes et actuelles, iSt3p, jeune parisien au style stepper électronique, ou encore les Ubik Sound System en featuring avec Nello B. Ces derniers proposeront leur sélection musicale variant entre culture sound system jamaïcaine/anglaise, ska et dub digital. Sont à ajouter à la liste, la tête de file du collectif Qui Embrouille Qui DJ AZF, le nouveau live de Thylacine avec des sonorités plus acoustiques qu’à son habitude, le show « très prometteur en terme d’ambiance » de Malaa, les habitués du festival Bagarre – pour lesquels les organisateurs ont eu « un véritable coup de cœur pour l’univers et l’énergie » – ou encore le collectif Romanesque qui vont « ambiancer l’après-midi avec leur son groove disco/house très dansant. ».
La scène El Castillo verra quant à elle ses clés confiées à deux collectifs différents : les Grenoblois de Hadra Records le premier soir, avec une évolution de la trance progressive vers des notes dark et psychédéliques ; et la bande lyonnaise d’EZ pour un second soir plongé dans l’univers bass music, en invitant pour l’occasion la dubstep des britanniques Doctor P et FuntCase, et en préparant un closing drum and bass.
Outre cette programmation aux petits oignons, les organisateurs promettent à bien des niveaux une édition haute en couleurs avec une scénographie originale et des activités décalées : le show Bagarre Générale d’une compagnie de théâtre sur un véritable ring de catch, une bataille navale géante, mais aussi la légendaire friperie du festival. « Tout est réuni pour passer deux jours de grande récré, poser son cerveau et juste faire la fête ensemble. »
Toutes les informations et la programmation complète du festival sont à retrouver sur la page de l’événement.