Le festival AFROPUNK met les cultures blacks à l’honneur

Écrit par Trax Magazine
Le 03.06.2016, à 12h20
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Écrit par Trax Magazine
AFROPUNK a été créé à Brooklyn il y a deux ans après la sortie du documentaire éponyme, qui a rencontré un grand succès en 2003. L’idée ? Mettre en avant la culture afro-américaine alternative, entre rap, jazz, soul et rock trash. Micro-événement à ses origines, le festival a rapidement pris de l’ampleur, atteignant les 60 000 participants en 2014. Du 3 au 5 juin, AFROPUNK tiendra d’ailleurs sa deuxième édition parisienne au Trianon. On y retrouvera notamment les rappeurs émergents parmi les plus intéressants du moment, tels que Cakes Da Killa, Angel Haze ou encore Gaika. Côté musique électronique, la présence de Larry B devrait réserver de belles surprises. On avait donc bien envie de poser quelques questions à Jocelyn Cooper, co-organisatrice du festival, pour en savoir un peu plus.

Trax : Pourquoi avez-vous décidé d’exporter le festival à Paris l’an dernier ?

Jocelyn Cooper : Le rédacteur en chef de notre site afropunk.com, Lou CD, vit à Paris. Donc on s’y sent comme chez nous. Cette ville est l’une des plus riches culturellement, et c’est donc l’un des meilleurs endroits pour mettre en avant des talents incroyables.

Allez-vous changer quelque chose pour la seconde édition ?

Le festival AFROPUNK de l’an dernier à Paris était mon favori parmi tous ceux qu’on a produit. Mais il y aura beaucoup de petits ajustements cette année. Nous aurons plus d’installation de live art : on collabore d’ailleurs avec l’artiste Gilbert Mazout.

La techno et la house sont deux genres musicaux nés au sein de communautés noires, à Détroit et Chicago. Pourquoi ne pas inviter davantage de producteurs de musique électronique à votre festival ?

Nous sommes encore jeunes, et je suis certain que nous en inviteront davantage à l’avenir. Une fois, on a ramené à Brooklyn des producteurs et DJ’s de house venus de Détroit, et c’était incroyable !


Vous organisez le Fancy Dress Ball, le vendredi 3 juin. En quoi consistera cette soirée ?

Ce sera une célébration de la liberté d’expression et l’opportunité de se déguiser et de danser, danser, danser ! Il y aura de très bons DJ’s, et le rappeur Cakes da Killa montera sur scène : c’est l’un de mes artistes favoris. Il y aura aussi Young Paris, avec son style unique mélangeant rimes françaises, congolaises et anglaises.

Après avoir exporté AFROPUNK à Atlanta et Paris, y a t-il d’autres villes où vous souhaiteriez l’implanter ?

Oui, on se renseigne en ce moment sur le Brésil et l’Afrique du Sud.

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