Trax : Pourquoi avez-vous décidé d’exporter le festival à Paris l’an dernier ?
Jocelyn Cooper : Le rédacteur en chef de notre site afropunk.com, Lou CD, vit à Paris. Donc on s’y sent comme chez nous. Cette ville est l’une des plus riches culturellement, et c’est donc l’un des meilleurs endroits pour mettre en avant des talents incroyables.
Allez-vous changer quelque chose pour la seconde édition ?
Le festival AFROPUNK de l’an dernier à Paris était mon favori parmi tous ceux qu’on a produit. Mais il y aura beaucoup de petits ajustements cette année. Nous aurons plus d’installation de live art : on collabore d’ailleurs avec l’artiste Gilbert Mazout.
La techno et la house sont deux genres musicaux nés au sein de communautés noires, à Détroit et Chicago. Pourquoi ne pas inviter davantage de producteurs de musique électronique à votre festival ?
Nous sommes encore jeunes, et je suis certain que nous en inviteront davantage à l’avenir. Une fois, on a ramené à Brooklyn des producteurs et DJ’s de house venus de Détroit, et c’était incroyable !
Vous organisez le Fancy Dress Ball, le vendredi 3 juin. En quoi consistera cette soirée ?
Ce sera une célébration de la liberté d’expression et l’opportunité de se déguiser et de danser, danser, danser ! Il y aura de très bons DJ’s, et le rappeur Cakes da Killa montera sur scène : c’est l’un de mes artistes favoris. Il y aura aussi Young Paris, avec son style unique mélangeant rimes françaises, congolaises et anglaises.
Après avoir exporté AFROPUNK à Atlanta et Paris, y a t-il d’autres villes où vous souhaiteriez l’implanter ?
Oui, on se renseigne en ce moment sur le Brésil et l’Afrique du Sud.