Le collectif “Pardonnez-nous” célèbre la fête libre, insoumise et drôle

Écrit par Théodore Hervieux
Photo de couverture : ©DR
Le 09.05.2016, à 13h20
02 MIN LI-
RE
©DR
Écrit par Théodore Hervieux
Photo de couverture : ©DR
Pardonnez-nous d’être libres et insoumis”. C’est en ces termes que se définit ce collectif parisien qui ne rêve que d’une chose : faire danser sans se préoccuper “ni de style, ni de genre, ni d’étiquette”. Ce week-end encore, ils ont retourné le délicieux spot ensoleillé du 6B à Paris à guichets fermés, lors d’un Marathon électronique à l’organisation particulièrement bien huilée.


(Interview réalisée le 25 avril 2016)

Peut-on revenir sur l’histoire de ce nom ?

Il est le résultat d’un brainstorming intense d’environ deux heures chez moi, où l’on galérait à trouver un nom qui véhicule bien notre soif de “grand n’importe quoi”. Et d’un coup, Aubry, en revenant des toilettes, a sorti ça  dans le salon : “Hé les gars, pardonnez-nous !” Comme quoi, les plus grandes pensées et réflexions sortent toujours des toilettes : c’est là qu’on réfléchit le mieux.

En réalité, qui se cache derrière ?

Sköwl, Aubry, Dis’collection et Gounon 2017.

Pardonnez-nous
Le crew, samedi dernier au 6B. (©DR)

Votre ligne artistique en quelques mots-clés ?

À vrai dire, c’est pas vraiment une ligne, plutôt une suite interminable de virages serrés et de chicanes désappointantes, où s’entrechoquent 40 ans de dancefloor killers. Voire de délires plus ou moins connus.

Si vous aviez un slogan ? Un hymne ?

Pardonnez-nous d’être libres et insoumis.

Si on vous demande ce que vous avez plus que les autres, vous répondez…

De la connerie. On est beaucoup plus cons que tous les autres.

Trois mots pour définir votre public ?

Amour, gloire et beauté.

Une préférence pour le choix des clubs/salles où vous organisez ?

Des petites salles de préférence, on recherche la convivialité.

Pardonnez-nous
L’année dernière lors de la fête de la musique, dans le bar Max Y Jeremy. (©DR)

Vous êtes abonnés à Paris (ou ailleurs) ou vous vous baladez ?

Pour le moment oui, mais nous allons voyager dans les prochains mois…

Le truc le plus WTF qui soit arrivé pendant l’un de vos événements ?

Pardonnez-nous est un WTF permanent.

On peut ramener ses parents à vos soirées ?

Aucun problème, c’est même conseillé. S’ils sont naturistes, c’est encore mieux.

Si on s’incruste en backstage avec vous, ça donne quoi l’ambiance ?

Pas de backstage. Aux platines ou dans la foule.

Comment imaginez-vous la soirée de rêve ? Avec quel line-up ?

Forcément avec des artistes qui n’existent plus car chaque soirée est un rêve.

Pardonnez-nous
Le logo du collectif.

Si je regarde un peu vos playlists du moment, j’y trouve quoi ?

Ben : Beaucoup de disco, d’italo, de techno-wave italienne bien énervée, du Brassens, des bizzareries proto-électro du début des années 80. Et beaucoup de jazz et de soul…

Sköwl : Du doom jazz, pas mal d’afrobeat et quelques vieux trucs de rap français.

Bab : Pas mal de musiques turques et libanaises des années 70, du free jazz et un album de synth-pop japonaise Utakata No Hibi de Mariah.

Les derniers artistes que vous avez fait jouer ?

Lakuti, Jean Nipon, Hysteric, Akirahawks, Marina Trench.

Il y a quoi à l’horizon pour vous ?

Un streaming live de 24 heures avec 24 artistes issus de la scène parisienne et une soirée le 6 mai au Punk Paradise.

Un dernier mot ?

&

Pardonnez-nous
Guillaume Biau venu représenter Le Mellotron, lors du streaming live de 24h. (©DR)

Newsletter

Les actus à ne pas manquer toutes les semaines dans votre boîte mail

article suivant