La semaine dernière, le groupe White Lies annonçait avec déception à leurs fans français que leur concert n’aurait pas lieu, leur équipement ayant été retenu par la législation du Brexit, ainsi que d’innombrables autres camions quittant l’Angleterre. Il s’expriment : « C’est déchirant d’être ici, dans cette ville merveilleuse, et de ne pas pouvoir se produire à cause d’un problème aussi trivial. » En effet, le mois dernier, l’ancien secrétaire d’État au Brexit, David Frost, aurait changé les conditions relatives à son accord de sortie de l’UE, admettant que son accord commercial excluait les musiciens et les artistes en tournée, leur occasionnant alors coûts et formalités administratives.
Ainsi, depuis le Brexit, partir en tournée en Europe est devenu un casse-tête, pour les artistes britanniques, comme l’explicite le batteur des White Lies à NME : « Aujourd’hui, les groupes doivent faire face à une énorme quantité de paperasse s’ils veulent entrer en Europe. Même si nous avions tout en ordre, avec nos carnets tamponnés prêts pour partir, nous nous sommes quand même retrouvés dans une situation où – à cause du Brexit – il y a ces files d’attente inhumaines sur les autoroutes (…) L’homme adorable qui conduira notre matériel en Europe le mois prochain a dû rester assis dans son taxi pendant plus d’une journée sans aucun service. Ce n’est pas normal », a-t-il ajouté. Leur concert a donc été reprogrammé à deux mois d’intervalle avec la date initiale.
Afin de soutenir les musiciens, l’organisation caritative Help Musicians ouvre un nouveau fonds à hauteur de 250 000£ pour apporter un soutien financier aux artistes qui subissent l’impact des formalités administratives du Brexit dans le cadre de tournées.