À écouter : 1h de bass music sombre et breakée pour accélérer sa journée, par la britannique LCY

Écrit par Emma Buoncristiani
Photo de couverture : ©D.R.
Le 15.05.2020, à 12h09
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Écrit par Emma Buoncristiani
Photo de couverture : ©D.R.
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La productrice britannique LCY (anciennement L U C Y) a conçu un podcast pour Trax de près d’une heure, mixant un large panel d’artistes connus et méconnus. Pensé comme une course, la jeune DJ propose une excursion au cœur d’une musique électronique sombre et rythmée.

À la tête du label SZNS7N à Londres, la jeune productrice LCY est l’un des nouveaux visages du revival féminin ultra-solide que connait la scène bass anglaise aujourd’hui, aux côtés d’artistes comme Sherelle, Fauzia, Dobby, Yazzus et Jossy Mitsu. Cette nouvelle vague se nomme 6 Figure Gang, et les six productrices qui la composent font déferler sur les dancefloors un torrent à 140 bpm de bangers footwork, jungle, UK garage ou drum’n’bass. « Ce qui a commencé comme une façon légère de s’amuser est vraiment devenu mon pillier dans la musique », explique LCY. « On se soutient et se pousse les unes les autres autant que possible, et cela semble avoir un impact incroyablement positif sur le reste de la scène. Je suis très chanceuse d’être entourée par des femmes aussi talentueuses. »

Après des années à faire des ravages derrière les platines des clubs anglais ou celles de Boiler Room, L U C Y a changé de pseudonyme pour devenir LCY. Par la même occasion, la jeune britannique tombe le masque qu’elle portait pour préserver son anonymat depuis l’âge de 15 ans. « Je voulais vraiment que les gens se concentrent sur ma création, mais le masque a brouillé les pistes et est devenu tout ce à quoi les gens m’associaient. Je veux être connue pour mon art et non pas pour ce qui se trouve sur mon visage », spécifie l’artiste. Avec ce nouveau pseudo, LCY compte explorer « des concepts bien construits qui peuvent avoir le plus grand impact possible », par une musique électronique sombre et percutante.

LCY a réalisé ce podcast pourTrax depuis le Nord de Londres, en plein confinement. Sa construction est similaire à une course : « elle démarre très fort et très vite pour vous faire avancer, puis se stabilise au fur et à mesure que votre rythme cardiaque se régule ». L’artiste précise que le mix aidera « à surmonter une journée qui semble trop lente ». Il met notamment en avant des producteurs peu connus. Pour le faire, LCY s’est imaginée jouer « dans un grand club à Paris car c’est l’un de [ses] endroits préférés ». Et concernant l’endroit idéal pour l’écouter : « soit pour une course, soit si votre ex a décidé de venir chez vous pendant le COVID et que vous devez lui lancer des ballons à eau ».

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