Une simple question d’anonymat ?Article paru dans TRAX#187 (Roots Manuva, novembre 2015)
Le white label s’est aussi développé dans un souci d’économie. Dans les 90’s, certains écrivaient au marqueur sur le macaron blanc, et le label Schatrax est même devenu célèbre grâce à ses coups de tampon. Le white devient alors un produit prisé dans les magasins. “Les labels en sortaient intentionnellement parce qu’ils savaient que les clients en raffolaient”, expliquait Aidy West, du shop Vinyl Underground à Northampton, dans un article de Meoko.net l’an passé. Aujourd’hui, les DJ’s jouent toujours des promos en white et on en reçoit de temps en temps chez Trax. Et le mois dernier, on apprenait la naissance de Hostom Records, un label français de white labels (vinyl only), déjà soutenu par le Roumain Raresh. De la musique sans nom, et c’est plutôt bon.