Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur l’origine de ces platines sur lesquelles les DJs font tourner des disques toute la nuit et que les amoureux du vinyle chérissent ? Après avoir traversé trois siècles, les platines sont toujours omniprésentes, et les possibilités qu’elles offrent ont été décuplées.
Depuis ses débuts en 1877 – avec le phonographe de Thomas Edison et le gramophone d’Emile Berliner –, la platine permet aux mélomanes d’écouter des disques mais aussi de réaliser leurs propres enregistrements.
Au début du XXe siècle, certains compositeurs utilisent le phonographe ou le gramophone pour explorer de nouvelles potentialités. Dans les années 50, l’expérimentation est à son comble avec des artistes tels que John Cage (pionnier de l’indétermination dans la musique et père de la musique électroacoustique) et Pierre Schaeffer (père de la musique concrète).
En 1995, le terme turntablism est inventé par DJ Babu (du Beat Junkies Crew et Dilated Peoples) afin de pouvoir différencier les DJs qui manipulent et mixent les disques dans le but de créer de nouvelles sonorités de ceux qui ne font que les passer.
Aujourd’hui, ce terme et cette pratique ne sont pas morts. Loin de là. En témoigne le DMC World DJ Championship, qui a lieu chaque année depuis 1985.
C’est sur ces différentes époques que Colleen Murphy reviendra plus en détail et, accompagnée de différents intervenants, elle expliquera l’impact social des platines, des tranchées de la Première Guerre mondiale jusque dans le mouvement afro-américain des droits civiques.
Pour en savoir plus, branchez-vous sur BBC Radio 4 les mardi 8 et 15 mars pour écouter Turntable Tales.