Une décision qui pourrait bien avoir des conséquences sur les questions de droits d’auteur. Lundi, l’institution a confirmé que les producteurs Moses Pelham et Martin Hass avaient samplé un extrait clairement identifiable dans leur morceau “Nur Mir“. Le parquet souligne alors que les échantillons reconnaissables prélevés sur un enregistrement existant, même s’ils sont très courts, doivent être autorisés par le producteur original.
Raffaela De Santis, avocate londonienne, a immédiatement réagi à cette décision judiciaire : « Cela pourrait avoir un effet dissuasif sur l’expression artistique. Là où nous pouvons voir une différence, c’est dans le processus créatif lui-même, dans la création et la sortie de la musique, en particulier dans les genres comme le hip-hop. »
Cet arrêt de la Cour européenne souligne toutefois l’existence de quelques exceptions à cette limite au sampling. En effet, des extraits utilisés « sous une forme modifiée non-reconnaissable à l’oreille » ne sont pas considérés comme des reproductions de l’oeuvre originale. Une technique que producteurs et beatmakers connaissent depuis longtemps.