À un an des Jeux Olympiques de Paris, le gouvernement a demandé aux préfets de chaque région de France (sauf en Hauts-de-France et en Corse) de créer des « sas d’accueil temporaires régionaux pour désengorger les centres d’hébergements.» . En effet, il semblerait que ce dispositif ait été pensé en vue de déplacer les sans-abris — principalement des migrants – avant l’événement de 2024. Ces derniers devraient être pris en charge dans ces “sas” avant d’être placés dans des hébergements « correspondant à leur situation ». Le dispositif a commencé à faire polémique notamment dans la ville de Bruz, en Bretagne, laquelle a fait part de son mécontentement : « Nous ne sommes pas favorables à l’installation d’un tel sas sur notre commune, dans ces conditions que nous jugeons indignes », a exprimé le maire de la ville, Philippe Salmon.
« Trouver des solutions dignes et décentes en trois semaines » pour réellement aider les sans-abris à sortir de la précarité, semble être une illusion, comme l’a exprimé Eric Constantin, responsable de la Fondation Abbé Pierre dans la région Île-de-France, qui s’interroge sur les véritables motivations de ce nouveau dispositif proposé par le gouvernement.