Cette année, le thème du festival est axé sur « la métamorphose de l’humain connecté » : il s’agira d’interpeler le public sur l’influence du numérique sur la vie quotidienne et sur la manière dont la communication en est chamboulée. Pour ce faire, les festivaliers pourront participer à des créations musicales sur tablette ou à la mise en scène d’un spectacle de danse – en live – à l’aide d’un smartphone. À ces rencontres entre art et technologie répondront une série de concerts qui brouillent les frontières entre les genres.
L’inauguration du festival aura lieu le samedi 10 mars à 19 heures. La soirée est gratuite, et permet d’assister à un parcours de performances virtuelles, de live et d’installations numériques. Se produiront ce soir-là les artistes Digital Vaudou, aka Nicolas Tricot, précurseur du VJing, et DJ Khalab, producteur italien immergé dans les musiques africaines, dont Trax vous dressait le portrait lors d’une interview en 2015. Mercredi 14 mars, à 18h30, première « KLUB Electrochoc », une nouveauté de l’édition 2018. Plus qu’une soirée, “Klub Electrochoc” permettra au public de visiter les expositions d’artistes, en parallèle des concerts. C’est un concept singulier qui confère une certaine originalité au festival, puisque “Klub Electrochoc” est placée en tout début de soirée. Le jeudi 15 mars, place à la soirée « Tranche de live », avec notamment l’artiste local Zanov, producteur d’ambient depuis les années 70. Le vendredi 16 mars, place à la soirée « Electro World Latino » à partir de 20h30, avec l’illustre Sergent Garcia – instigateur de la salsamuffin, mélange de reggae et de salsa – qui se produira en live. Le lendemain, ce sera au tour des Cypress Junkies – duo formé par Eric Bobo, percussionniste de Cypress Hill, et DJ Rhettmatic, membre des Beat Junkies et bras droit de J Dilla – de faire danser le public d’Electrochoc avec un live électronique aux influences hip-hop, trap, disco.
La deuxième semaine, on retrouve, le vendredi 23 mars, les Lyonnais de High Tone, véritables pionniers du genre dub – qui nous faisaient gouter à leur talent lors d’un mix exclusif pour Trax en septembre dernier – produisant sur le label Jarring Effects (aux côtés de Dope D.O.D. et Midnight Ravers). Leur atout ? L’hybridation de multiples genres musicaux : dub, drum’n’bass, afrobeat et hip-hop. Le même soir se produira également l’Argentin Krak in Dub, dont la musique oscille entre jazz, sonorités sud-américaines et culture dub.
Pour plus d’informations et pour réserver vos places, rendez-vous sur le site du festival Electrochoc.