Faux départ. Le gouvernement espagnol a déclaré autoriser la réouverture des clubs et discothèques des régions du pays ibérique entrant en phase 3 de l’épidémie de coronavirus. Si la célèbre île d’Ibiza, située dans l’archipel des Baléares, est depuis ce lundi 8 juin en phase 3, sa présidente Francina Armengol a décidé d’interdire la réouverture des lieux de fête pendant encore au moins deux semaines supplémentaires. « Nous ne sommes pas en mesure d’autoriser la vie nocturne, ce n’est pas une priorité », a-t-elle expliqué selon des propos rapportés par le journal The Sun.
En effet, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a transféré des compétences aux conseils locaux pour leur donner plus de pouvoir sur les affaires régionales, permettant ainsi à Francina Armengol d’apposer son veto sur la réouverture de clubs. La réponse des propriétaires des clubs de l’île ne s’est pas faite attendre : « Les jeunes iront faire la fête à la plage, dans des villas privées, ou lors de botellones (fêtes de rue), loin du contrôle des mesures sanitaires en vigueur », rapporte encore The Sun.
Sous contraintes sanitaires
Si une possible réouverture est à entrevoir d’ici quelque temps, les clubs et discothèques seront cependant contraints d’ouvrir à un tiers de leur capacité maximale, de supprimer les dancefloors en y installant des tables, et d’exiger le port de masques lorsque la distanciation sociale ne peut être pratiquée.
En attendant, il est possible de se plonger dans l’histoire de l’île au travers du nouveau film documentaire This Is Ibiza. Disponible en location ou à l’achat depuis le 5 juin sur la plateforme Amazon Prime, celui-ci regroupe des interviews d’acteurs majeurs, locaux et DJs ayant participé à l’évolution aussi hédoniste que diabolique de ce paradis du clubbing.