Guide de la nuit en Europe #3 : Les meilleurs plans pour faire la fête à Lisbonne

Écrit par Trax Magazine
Le 22.07.2016, à 15h57
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Écrit par Trax Magazine
OK, Berlin n’est pas vraiment mort et la nuit sauvage peut encore se trouver à Belgrade, Kiev ou Leipzig. Mais plusieurs autres capitales en Europe attirent aussi une faune en mal d’un esprit festif encore en friche. Prague, Varsovie, Lisbonne, Vienne ou Bucarest sont ainsi de sérieux prétendants. Nous sommes partis sur place pour jauger leur “Berlin cred’” : meilleurs clubs, politique sur l’alcool et les drogues, coût d’une nuit… Voici quelques étapes et recommandations essentielles pour vos prochaines escapades. Mais vous irez seuls au bout de la route.Par Smaël Bouaici.Article paru dans le TRAX #193 (Rodhad) juin 2016.

LISBONNE, EN PLEINE MONTÉE

Lisbonne est portée par la hype, c’est indéniable. On ne compte plus ceux qui en reviennent les yeux éclatés plein d’éclats, et, signe qui ne trompe pas, les copains de Panda Events y déclinent début juin leurs Plages électroniques. Et c’est vrai que les Lisboètes se mettent bien en ce moment. La scène électronique locale est particulièrement scrutée, surtout quand elle penche vers le kuduro, avec Enchufada, le label de Buraka Som Sistema, et Principe Records, mené par DJ Nigga Fox.

De son côté, la communauté techno/house locale poursuit son œuvre underground en attendant son heure de gloire. Si la ville ne compte pas tant de clubs électroniques que ça (pas mal de boîtes cheesy hantent les rives du Tage), le plus gros de la ville, le Lux Fragil, est aussi le plus authentique et son élégance tranche avec la furie brute du Music Box, l’autre incontournable de la Ville blanche. Méfiez-vous tout de même : dans un mauvais jour, le physio pourra vous réclamer 240 euros pour entrer à cause de votre tête de touriste, qu’il vous faudra récupérer en boissons (à 7 euros le long drink). Mais la nuit lisboète se consomme en plusieurs temps, en profitant d’abord de la bouffe, des terrasses et rooftops d’Alfama ou du Barrio Alto, puis de la rue, où les habitants passent le plus clair de leur temps, ce qui permet d’économiser de l’argent. Passé 2 heures du matin, quand la température redevient gérable, il sera temps d’aller danser jusqu’à 7-8 heures du matin, avant un after au Kremlin, où tout peut arriver.

Drogues et alcool

Les Lisboètes ont une spécialité : traîner, gobelet à la main, de bar en bar. La consommation d’alcool dans les rues est donc une habitude collective. Niveau dope, les Portugais ne sont pas farouches. Il est assez simple de se procurer de quoi fumer, et la coke est généralement trouvable en quelques poignées de main.

Trois clubs, trois ambiances 

  • Lux Fragil : Le Lux se déploie sur trois étages, dont une gigantesque terrasse et un club bien sombre au sous-sol, avec un sound-system efficace pour la techno/house de Seth Troxler ou Villalobos, qui font partie des DJ’s internationaux habitués des lieux. Immanquable.
    Av. Infante Dom Henrique
  • Music Box : Calé sous un pont dans le quartier de Cais do Sodré, le Music Box est un club plus petit, plus chaud, plus tropical, surtout quand les gars de Principe Records sont aux platines. Pour suer.
    R. Nova do Carvalho 24
  • Bloop parties : Les fêtes itinérantes de DJ Magazino, patron du label house Bloop Recordings et figure de la nuit portugaise. Parfois dans une piscine vidée, parfois sur une terrasse ensoleillée, toujours des jolies gens, toujours de la bonne musique. 

Prix d’une nuit : 45 €
Prix d’un dîner : 15 €
2 bières dans un bar : 3 €
2 gin tonic en club : 12 €
Entrée en club : 7 €
Retour en taxi : 8 €

Berlin cred’ : 7,5/10 

Le meilleur moment pour y aller : Du 25 au 27 août pour le FORTE Festival, ou à n’importe quel moment de mai à octobre pour profiter du climat.

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