Toronto, 2011. La capitale canadienne fait déjà partie des villes les plus chères du continent américain. Pourtant, la scène underground se développe et commence à se cristalliser autour de figures qui, bientôt, feront parler d’elles dans le monde entier. Parmi ces artistes et collectifs (Ciel, Séance Centre ou Invisible City), le pays découvrait Peach grâce à son dentiste. Dans une interview accordée à Discwoman, la canadienne explique avoir acheté ses premières platines CD en 2011, juste avant une opération des dents de sagesse : « j’ai passé mes journées de convalescence à m’entrainer à la maison sur de la très mauvaise tech-house », ironise-t-elle. La jeune DJ, qui débute dans les bars de la capitale, effectue sa première date en club aux côtés du detroiter Kyle Hall. Quelques mois plus tard, elle émigre à Londres et c’est au Royaume-Uni que sa carrière explose.
Influencée par Legowelt ou Helena Hauff, Peach est propulsée par une Boiler Room tournée à Manchester. Elle est désormais connue pour ses DJ sets house qui revêtent parfois des atours rave ou break beat. Une bonne recette pour provoquer des crises d’hystérie sur le dancefloor.
Club Trax sera également l’occasion de mettre en lumière les talents helvétiques. Importé de Fribourg, Artmaillé fait partie de l’underground Suisse. Membre fondateur du collectif de fêtes libertaires 1057, Le DJ navigue à la manière de dollkraut entre influences house et krautrock, sans s’interdire des détours vers le rap de Memphis ou le funk.
Jimmy Salmon et Tom Walrus seront aussi de la partie. Invités à jouer à domicile, les deux DJ signent des morceaux breakbeat sur La Dune, un label installé quelque part entre Edimbourg et Genève.