Du 25 avril au 5 mai prochains se tiendra l’Electron Festival dans différents clubs de Genève. « L’idée est de solidariser la scène électronique en travaillant étroitement avec les clubs incontournables de Genève », explique Antoine Milesi, responsable de la communication du festival. Situés dans les quartiers de La Praille, des Acacias et des Vernets (PAV) sur les rives de l’Arve, ces divers lieux vibreront au rythme des musiques électroniques lors de deux longs week-ends. Les clubs l’Audio, La Gravière, le Motel Campo, le charmant bar À la Pointe ou encore la célèbre scène du festival dédié aux musiques électroniques, le Zoo, seront pour l’occasion investis par de nombreux DJ’s qui se relaieront pour y offrir une ambiance clubbing de presque 40 heures non-stop.
« Faire la part belle aux figures tutélaires de la scène tout en gardant notre esprit défricheur », c’est là toute l’ambition des organisateurs du festival. Avec des têtes d’affiche comme Laurent Garnier, Marek Hemmann et sa techno groovy minimaliste ou encore The Hacker et son EMB puissante, l’Electron Festival aligne les pointures de la techno internationale. À leurs côtés également, Danny Daze et sa technique inégalable partagera l’affiche auprès du très underground Function, résident bien-aimé du Berghain, et de Lone, producteur emblèmatique de la scène hybride anglaise. « La venue de têtes d’affiche dans des salles à taille humaine et dans de très bonnes conditions techniques est toujours la marque de fabrique d’Electron », s’enthousiasme Antoine. Se mêleront notamment à ces grands noms l’artiste SAMA’, véritable phénomène de la scène électronique palestienne que Boiler Room a propulsé sur le devant de la scène, CEM et ses fréquences acid-house efficaces, résident du célèbre club Berlinois Trésor ou encore ETN et sa psytrance aux rythmiques sophistiquées.
En plus d’une programmation musicale pointue, le festival propose différents à-côtés : de la danse contemporaine, des conférences et une exposition proposée par le studio expérimental Sigmasix « alliant esthétique et défis techniques » et proposant une installation immersive des plus intrigantes. Les curieux pourront essayer une plongée silencieuse dans la chambre anéchoïque de l’Hepia, aussi appelée “chambre sourde”, histoire de s’abandonner au calme pendant le festival.
Toutes les informations et la programmation complète sont à retrouver sur le site de l’événement.