Quatre salles aménagées, piste de danse, bar, installation hi-fi et lumières, table de mixage… Le tout sur 140 m² de surface. Voici la discothèque illégale qu’un habitant du Gard avait aménagé dans son sous-sol. Il faisait payer l’entrée et proposait même le lieu à la location sur les réseaux sociaux, et ce en plein confinement.
Les autorités alertées pour violences conjugales
Les autorités ont été alertés le 9 avril pour un tout autre motif : violences conjugales. « Alors que la victime rentre du travail, elle constate qu’une fois de plus, son concubin est sous l’emprise de produits stupéfiants. Une dispute éclate devant leurs deux jeunes enfants, puis il devient physiquement et verbalement violent », précise la gendarmerie du Gard sur sa page Facebook. L’homme, interpellé, avoue alors avoir été l’auteur de « bousculades » envers sa conjointe depuis plusieurs années. C’est lors de la perquisition que les gendarmes découvrent le sous-sol, complètement transformé en discothèque clandestine. L’enquête accusera alors le Gardois de violences conjugales, de travail dissimulé et de non respect du confinement. Il avait notamment organisé des soirées à la fin du mois de mars. L’auteur des faits a cependant été incarcéré 26 mois pour des faits antérieurs, non détaillés par la gendarmerie.