Il y a quelques semaines, le Fuse, club iconique de Bruxelles depuis 1994, s’était vu imposé une fermeture par l’institut Bruxelles Environnement suite à des plaintes du voisinage pour tapage nocturne. Suite à cette décision, de nombreux acteurs culturels et politiques ont manifesté leur désapprobation, comme le public, via une pétition qui a récolté 65 000 signatures dans une pétition en faveur de sa réouverture du club. Le Fuse a lui-même fait appel et la décision des autorités locales a été rendue hier, le 25 janvier 2023. En résulte une permission de réouverture qui pourra se faire sous certaines conditions et pendant les deux prochaines années.
Tout d’abord, le club sera autorisé à ouvrir ses portes uniquement 2 fois par semaine jusqu’à 7 heures du matin : les niveaux de bruits tolérés devront varier en fonction des heures et de la fréquentation du lieu; le son amplifié ne pourrait pas être diffusé au deuxième étage; enfin, le Fuse aura la possibilité d’organiser un maximum de 90 événements par année jusqu’à l’anne 2025, avant de devoir déménager. Un suivi régulier concernant les niveaux de bruits à l’intérieur est également prévu.
Bruxelles Environnement déclare : « L’enjeu est de trouver un équilibre entre le dynamisme économique et culturel de la vie bruxelloise et le bien-être des habitants ». Le Fuse a donc décidé d’accepter cette proposition par dépit, la considérant comme incompatible avec les besoins d’un club. Ses représentants expliquent : « Ces conditions très restrictives ne correspondent pas à ce que nous avions proposé et à ce que nous pensions avoir été accepté au cours des discussions avec Bruxelles Environnement. Nous allons essayer de fonctionner avec ces niveaux, mais nous craignons de devoir fermer car il ne sera pas possible de travailler dans ces conditions.»
On vous laisse re-découvrir un documentaire qui raconte l’histoire du Fuse, ici.