Dans un communiqué publié ce lundi 22 mai, l’association dit avoir constaté une hausse des saisies de matériel dans une période qui a plutôt tendance à les voir baisser. Ce que nous confirme un des membres de Freeform, Samuel Raymond : « En ce moment, il y a une saisie par semaine. Sur les trois dernières années, on en a traité une trentaine, à peu près une par mois. Là, ça augmente. On avait déjà remarqué ça lors des élections municipales [en 2014]. »
Cette hausse des saisies serait liée au contexte électoral, selon Freeform. « Pour ne pas être accusés de laxisme, les maires, souvent également députés, font pression sur les forces de l’ordre pour éviter toute nuisance. Une free party peut être au centre d’un débat politique local en milieu rural et dans les petites communes. ».
Vers une relance du dialogue ?
Avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement, Freeform et les autres acteurs de la scène free sont dans l’attente des formations des cabinets ministériels afin de connaître leurs interlocuteurs. D’autant plus que leur contact principal avec l’administration était le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui n’a pas été reconduit par Emmanuel Macron et Edouard Philippe son premier ministre.
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Le dossier free party pourrait donc revenir aux mains du ministère de l’intérieur. Un petit espoir de renouer un vrai dialogue pour Freeform : « On connaît le directeur de cabinet et son adjoint, on a déjà eu contact avec eux. Et même la position de Gérard Colomb, maire de Lyon, est plutôt favorable aux musiques électroniques. Il se passe beaucoup de chose côté électro à Lyon, ça peut être favorable au dialogue. »