Parce qu’on a aussi tendance à appliquer la centralisation au monde de la musique, France Culture rappelle que Paris ne détient pas le monopole de la créativité.
Dans ce troisième volet des “Points Cardinaux de l’électro française” consacré à la région lyonnaise, on effectue un voyage temporel : des années 60, avec les expériementions des Yper-Sound, aux années 80, âge d’or de la minimal wave, en passant par les années 2000 de The Hacker, Points Cardinaux rappelle que Lyon, hier comme aujourd’hui, n’a résolument rien à envier à sa rivale de toujours, Paris. Ce n’est pas pour rien, d’ailleurs, qu’en 2013 le quotidien Le Parisien avait sacré Lyon “capitale électronique française“.
Et pour (ré)écouter les précédents volets, suivez le guide :
- Les points cardinaux de l’électro française: Le Queen et le Pulp, relais gay et lesbien de la French Touch (2/4)
Playlist :
1/ Les Yper-Sound – Too Fortiche, 1967 (Fontana)
2/ Jean-Michel Jarre – Les Chants Magnétiques 2, album Les chants magnétiques en 1981 (Disques Dreyfus)
3/ Jean-Michel Jarre – La Chanson des Granges Brulées, Album Les granges brûlées 1973 (Eden ROC)
4/ Deux – Decadence, édité en 2010 (Minimal Wave)
5/ Garçons – Encore L’Amore (Leo Zero Remix), 1979
6/ Electric Callas – W.S.B. (Version avec Patrick Vidal), Album Des Jeunes Gens Modernes, 2008 (Born Bad Records)
7/ In Aeternam Vale – Dust Under Brightness 2, 1988 (Minimal Wave)
8/ Marc Hurtado & Alan Vega – Saturn Drive Duplex, album Sniper
9/ Hurtacker – Demi Sang, édité sur l’album Electronic Manifesto, Volume 2
10/ The Hacker – Fadin’ Away (Dima Remix), 2000 (Goodlife)
11/ Detroit Grand Pubahs & Miss Kittin – After School Special, en 2008
12/ The Money Penny Project – Le cercle de minuit (Demon Remix), 1998 (20000st)
13/ Kiko – Alone in the Dark, 1999
14/ Koudlam – Nostalgia, album Benidorm Dream, 2014 (Pan European)
15/ Agoria – La 11e marche (Cosmo Meets Vitalic Remix), album Les Violons Ivres
16/ Gesaffelstein – Piece of Future, album Aleph, 2013 (Bromance)
17/ Dan Terminus – Death By Distortion, Album The Wrath of Code, 2015 (Blood Music)