Focus sur Her Records, le label qui repousse les frontières de la bass music

Écrit par Trax Magazine
Le 18.02.2016, à 18h29
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Écrit par Trax Magazine
Ce vendredi soir, on enfile les sneakers, on s’arrête métro Parmentier et on pousse les portes du Nouveau Casino pour une nouvelle soirée du label français Resources. Les invités ? Visionist (PAN/Codes), Kamixlo (PAN/Codes), Dehousy et Tommy Kid pour représenter Resources et MM de Her Records. Histoire de vous donner une idée plus précise de ce que cette soirée sera, ce dernier nous a fait une playlist de dix tracks, que nous avons accompagné d’un focus sur l’un des labels anglais les plus prometteurs du moment, Her Records.

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1/ Santa Muerte / King Doudou – Trembla (Dub)

2/ Florentino – Da Hoolbow (Dub)
3/ Paul Marmota – Aire (N.A.A.F.I)

4/ MM & Kid Antoine – Final Response (Scheele Bootleg) (Dub)
5/ MM – 9th Ritual (Suda VIP) (Her Records)

6/ NKC – Hague Basement (Her Records)

7/ Dinamarca & KABLAM – DINABLAM (Dub)
8/ Evian Christ – Terapia (Dub)
9/ Kid Antoine – Energy Refill (Her Records)
10/ DBM (Deadboy & Murlo) – Squeeze (DBM Recordings)


Her Records…

C’est sur les bancs d’un lycée anglais que Sudanim, Miss Modular, CYPHR et Fraxinus décident de créer Her Records. D’abord pensé comme un concept de soirée et une page Facebook sur laquelle ils postent leurs premières productions, c’est à la fin de l’année 2013, à la sortie de leur premier EP, que le label prend forme.

Coincidence ou référence assumée, la musique de ce label basé au sud de Londres évoque immédiatement le morceau “Her” de Jam City. Pourtant, même s’il est soutenu par le label de L-Vis 1990 et Bok Bok, Her Records ne puise pas uniquement ses influences dans les Club Constructions de Night Slugs, il va volontiers emprunter les nouveaux codes grime à la Logos ou Mumdance et y intégrer des sonorités outre-atlantique tels que le Jersey Club, la Ballroom de New York et la Chicago House.

Un mélange qui pourrait en effrayer plus d’un mais dont le résultat est irrésistiblement surprenant et participe largement à repousser les limites de la musique Club. Là où la nouvelle scène Grime instrumentale emmenée par le producteur Wen ou le label Keysound Recordings apportait cette même fraicheur mais finissait vite par devenir trop conceptuelle pour être dansée, la musique de Sudanim et de ses acolytes délivre une véritable énergie qui vous pousse irrémédiablement vers le dancefloor.

Par Thomas Ferraré

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