Festival Hors Bord : une première réussie malgré la pluie

Écrit par Trax Magazine
Le 04.07.2016, à 11h27
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Écrit par Trax Magazine
Il y a quelques mois, on découvrait avec joie la naissance d’un nouveau festival en terre bordelaise, le Hors Bord. On a vite compris où l’on allait passer notre week-end du 20 mai en voyant la programmation, qui regroupait la crème des artistes de la scène house hexagonale et internationale. Retour sur trois jours de fête marqués par les intempéries. Photos par Nico Duff

Un K-Way sur le dos et des tokens en poche, on démarre le Hors Bord le samedi après-midi par un pique-nique improvisé le long de la Garonne, à seulement quelques mètres de la célèbre péniche de l’I.BOAT. En arrière-plan se dressent les grues abandonnées des bassins à flot et l’imposante base sous-marine construite par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Le décor est planté.

Face à la “petite scène” où se succèdent les artistes du collectif TPLT (d’origine bordelaise), on profite du soleil et on se balade pour découvrir les différents stands. La grande scène fait office de point central, avec un espace pro à ciel ouvert en face, parfait pour apprécier les sets tout en profitant du cocktail spécial Hors Bord à base de Lillet et de champagne. Un coin chill est aménagé un peu plus loin : quelques mètres de pelouse entourée de food trucks, de shops vintage et d’ateliers participatifs. Les gars du Hors Bord font bien les choses.

Hors  Bord report 1

Sur la grande scène, Leroy Washington nous sort de notre torpeur. Il ne nous en faut pas plus pour nous mettre en jambes et commencer à danser sur les BPM de plus en plus rapides du Français. Le duo Syracuse, signé sur l’excellent label Antinote, lui succède. Un live saisissant et viscéral, où l’analogique est roi.

Le soleil continue de faire fondre les glaçons de nos cocktails, Leon Vynehall dégaine ses weapons disco et funk et embarque le public pour deux heures de set. Un régal. Dans la foule, l’air est électrique, et les premières gouttelettes se transforment en une pluie battante. Bizarrement la météo a l’air de se synchroniser sur la fin du set de Vynehall. Et là, c’est la débandade, les gens se mettent à courir dans tous les sens. Un joyeux bordel. Il est 20 heures, organisateurs, festivaliers, bénévoles, et artistes partent se mettre à l’abri et la majeure partie du public déserte le site et reprend des forces avant les soirées OFF du festival. On apprend après coup que l’I.BOAT accueille les rescapés de la tempête. La terrasse et la cale sont mises à disposition des festivaliers venus voir Pantha du Prince, Mad Rey ou encore D.K. Le bateau se transforme en bouillon de fête et clôture avec brio cette journée capricieuse. 

Minuit. La team du Hors Bord n’a pas rigolé pour le OFF du festival. Trois soirées, trois lieux et une pléthore de noms prestigieux. A l’I.BOAT, Legowelt, Huerco S et Route 8 prennent le relais. Au Bang Bang, à quelques mètres de la péniche, on retrouve Dan Shake et Laroze, invités par le crew SeekSickSound. On opte pour le Void, où le collectif Crème fraîche a eu l’excellente idée d’inviter l’Australien Mall Grab et les locaux Maarius et Baron. Une ambiance chaude et intime qui met un terme à cette journée avec émotion. On quitte les beats house au petit matin et on fait le programme du lendemain. Pas trop tôt quand même.  

Troisième et dernier jour du festival. Les intempéries de la veille ont contraint les organisateurs à revoir l’aménagement du site et à proposer un sound-system au sol, donnant un petit air de rave aux performances d’Awesome Tapes From Africa, Max Graef ou encore Jeremy Underground.

On quitte Bordeaux en fin de journée, direction la capitale. De beaux souvenirs, des choix artistiques audacieux et une énergie communicative, c’est ce que l’on retient de cette première édition du Hors Bord Festival. On reviendra en 2017 !

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