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Décidément, on n’arrête pas le progrès. Ce mois-ci, l’artiste berlinoise Viktoria Cichoń s’est vue attribuer le KitKat Club de Berlin afin d’en repeindre la façade. Le but : célébrer la Journée Mondiale de l’Environnement du 5 juin.
Back Market aux commandes
Revenons à la base des bases. Pour celleux du fond, on rappelle que Back Market est une market place française regroupant toustes les reconditonneur·euse·s d’appareils électroniques. En leur donnant une seconde vie, voire en la prolongeant, la start up née en 2014 permet de réduire considérablement l’empreinte carbone que représente notre utilisation massive des téléphones, tablettes, enceintes et autres ordinateurs.
Derrière ces fresques colorées subsiste un message fort : ce n’est pas parce qu’un téléphone est d’occasion qu’on ne peut pas l’aimer comme au premier jour. Et on peut prendre autant de plaisir avec lui que s’il était neuf. Alors, quoi de mieux que le soutien d’une artiste talentueuse pour mettre en lumière cette philosophie éco-responsable ? Viktoria Cichoń s’est donc attelée à la façade du KitKat Club, d’une surface de 320 m². L’œuvre représente toutes les étapes de reconditonnement d’objets électroniques sous forme de Kamasutra. Habituée des grandes surfaces, l’illustratrice s’est donné à cœur joie pour exprimer son style coloré, toujours drôle et texturé. Si les formes abstraites caractérisent souvent ses œuvres, on adore voir ces appareils cassés reprendre vie de manière salace en plein centre de Berlin. Engagée et subversive, Viktoria Cichoń a ainsi parfaitement honoré son travail et son univers.
KNOxOUT, la nouvelle forêt urbaine
« Comment ça, une fresque pour la planète ? » On s’explique. Afin de faire passer un message tout en luttant contre la pollution urbaine, cette fresque, réalisée par des artistes engagé·es, a été composée avec une peinture aux propriétés écologiques, la KNOxOUT. Née d’une coopération entre l’association A.I.R.E et l’entreprise de peinture philippine Boysen, elle contient un élément chimique, le CristalACTIV. Grâce à l’énergie solaire ou toute autre source de lumière, elle produit de la photocatalyse. Inodore et non toxique, la peinture absorbe les polluants atmosphériques. Mais ce n’est pas tout. Elle désinfecte, désodorise, empêche les moisissures de se former, la propagation des infections respiratoires et détruit les bactéries présentes dans l’air. Elle améliorerait donc réellement la qualité de l’air en intérieur comme en extérieur.
En terme de comparaison, 10 m² recouverts d’une couche KNOxOUT dépollueraient autant d’air par jour qu’un arbre adulte de taille moyenne. Au Pérou par exemple, les murs de Lima se recouvrent peu à peu de cette substance du futur grâce à l’association A.I.R.E… laissant le champ libre aux artistes locaux de s’exprimer tout en contribuant concrètement au changement.