Après la création de BabyX par la société néo-zélandaise Soul Machines, c’est au tour de Catriona Campbell de repenser la notion de parentalité. Auteure du livre AI by Design: A Plan For Living With Artificial Intelligence, elle y développe la théorie de ce qu’elle appelle les enfants-Tamagotchi, enfants du métavers et meilleure alternative pour résoudre les problèmes de surpopulation.
Par le biais d’une la technologie de réalité virtuelle, chaque individu pourra élever un enfant-tamagotchi, absent du monde matériel mais avec lequel les utilisateurs pourront sensiblement interagir et ressentir des sensations physiques – nourrir, câliner, jouer. Dotés de réactions émotionnelles, ces kids virtuels pourront y répondre, notamment avec des mots – si leur âge leur permet (les parents pourront d’ailleurs choisir leur vitesse de vieillissement). Catrina Campbell pense que le bien-fondé des bébés-Tamagotchi – en plus de n’occasionner que très peu de dépenses financières et de ne pas être trop contraignants (s’ils vous saoulent, il suffit de vous déconnecter) – permettraient de résoudre les problèmes de surpopulation sur Terre.
Persuadée que la tendance deviendra majoritaire d’ici 50 ans, Catriona Campbell explique : « Au fur et à mesure que le métavers évolue, je vois les enfants virtuels devenir une partie intégrante de la société dans la plupart des pays développés. » Cela semble tout de même très très fucked-up…
Une bon scénario pour la prochaine saison de Black Mirror ?