Cette année, fort de sa collaboration avec le Festival Electron, Mapping a créé l’espace ACT (Art et Création Technologique) situé au Commun, rue des Bains. Il sera le point central des 18 jours du festival, et accueillera les installations de la première exposition suisse du collectif DISNOVATION.ORG. Le forum international “Paradigm Shift”, nouveauté de l’édition 2017, s’y déroulera notamment les 24 et 25 mai. Deux journées autour desquelles artistes, journalistes et chercheurs aborderont des questions culturelles et sociétales liées à la technologie, à l’exemple de la conférence de Ghislaine Boddington sur les liens entre la sexualité, l’amour et les technologies numériques. D’autres lieux du festival, le cinéma Spoutnik, l’Alhambra et la Fonderie Kugler, seront les théâtres de performances audiovisuelles d’artistes, dont l’immanquable show visuel du hollandais Tarik Barri, distingué par ses collaborations avec des artistes comme Thom Yorke ou le duo Monolake.
La musique électronique occupera bien sûr aussi une place de choix dans le festival, avec un line-up particulièrement pointu. Trois soirées club, dont les scénographies ont été gérées par les collectifs Graphset et Bordos.Artworks sont prévues au Zoo, de la bien connue Usine de Genève. En plus de la scène locale représentée par des artistes comme Pascal Viscardi, Clara et YON & POL, l’affiche réunit l’ésotérique Aleksi Perälä , signé chez Rephlex et récemment invité par Nina Kraviz à sa soirée Galaxiid ; Neel, moitié de Voices From The Lake avec Donato Dozzy ; le live audiovisuel de Peder Mannerfelt et un set du japonais ENA, deux habitués du festival Atonal ; sans oublier Acronym (Northern Electronics), Borusiade, Refracted et The Mole.
Le Mapping Festival se déroulera à Genève, du 11 au 28 mai prochain, dans 6 lieux de la ville.