L’artiste propose une heure de voyage au cœur de la Cordillère des Andes, qui débute avec des chants tribaux et des ronronnements tièdes pour évoluer ensuite vers une deep house aux beats apaisés, entre modernité et rituel. L’on ressent également son inspiration du côté de l’Afrique subsaharienne, où la musique y est moins dansante et plus spirituelle qu’au sud du continent et en Amérique. Le tout mélangé à un minimalisme entraînant et régulier. « Je crois qu’une texture assez organique se dégage de ma musique mais il me plaît aussi d’expérimenter l’autre pan de la musique, plus synthétique et industriel, en essayant d’avoir toujours un bon rapport entre ces deux mondes dans mes productions/dj sets » confiait Nicolá Cruz dans une interview pour scannerfm.
Passionné par ses racines, ce percussionniste de formation a d’abord appréhendé la musique par la richesse de ses rythmes. C’est à partir de 2006 que Nicolá Cruz se met à produire ses propres compositions, véritables merveilles musicales organiques mêlées aux chants et rythmes tribaux précolombiens. Déjà loué par l’artiste américano-chilien Nicolas Jaar, Nicolá Cruz enchaîne depuis les dates dans le monde entier. Après avoir sorti un premier album retentissant en 2015 au sein de l’exigeant label argentin ZZK Records, Prender el Alma, l’artiste explore de nouveaux horizons plus sombres, avec Multi Culti, un label canadien. Il travaille actuellement sur son deuxième album dont la sortie est à guetter attentivement.
Tracklist :
1. Nina Jurisch – Cleo the Cat
2. Susumu Yokota – Shinsen
3. Richard Horowitz – Queen Of Saba
4. Max Abysmal – Donna Don’t Stop
5. Matematics – Op3
6. Zov Zov – Hands Held Up
7. Nicola Cruz – Espiritu de Proteccion (Breaks Mix)
8. Matematics – Clear The Floor
9. MFB – Mein Peas
10. Susumu Yokota – Naminote
11. Cabasa – Defective
12. Sharif Laffrey – And Dance
13. Spoko & Aguayo – Esquina (rRoxymore Remix)
14. Pacheko – Is Like That
15. Delta Funktionen – Infiltrate
16. NHK yx Koyxen – Strange Gesture
17. Bloc Univers – Tell Me Everything
18. Richard Horowitz – Never Tech No Foreign Answer