La police britannique confirmait déjà en début d’année que le nombre de fêtes illégales à Londres avait doublé entre 2016 et 2017. Grâce à une enquête menée par Sky News, on connait maintenant combien d’événements de ce genre se sont déroulés dans le pays entier en 2017 : 680, soit une hausse de neuf pour cent par rapport à l’année précédente. Le chef de la police nationale énonce que celles-ci sont « par nature dangereuses », s’appuyant sur un autre chiffre, celui des 108 crimes commis dans le cadre de ces rave en l’espace de 3 ans.
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Seulement, le rapport rendu par Sky News admet que cette hausse des fêtes clandestines n’est pas le seul fait de jeunes voulant braver la loi coûte que coûte. Le déclin des clubs, à Londres (moins huit pour cent d’entrées), mais aussi dans le pays tout entier (moins six), est une des explications à ce regain d’énergie des free parties. « L’argent est aussi un facteur indéniable, explique le membre d’un collectif londonien à Resident Advisor. Les prix des clubs Londres sont démesurés, c’est normal que les gens qui n’ont pas d’argent leur préfèrent l’alternative des rave. »