Après avoir écumé Shanghai, Barcelone, Zurich, Carthage, Yokohama, ou encore Berlin avec les projets Nuits Sonores et European Lab, l’association Arty Farty continue de parcourir le monde.
Dans un premier temps, ce sera la capitale sud-coréenne qui accueillera l’institution lyonnaise qu’est le festival des Nuits sonores. Cet évènement s’inscrit dans la continuité du partenariat Années Croisées entre la Corée et l’association lyonnaise qui accueillait en mai dernier à Lyon plus d’une douzaine de groupes de musique coréens et bon nombres de professionnels du secteur musicale. On avait donc pu assister au set de DJ Soulscape ou aux live de Kirara et de Yamagata Tweakster. Du 15 au 17 décembre 2016, ce sera donc à Arty Farty de mener le “match retour” de ces Années Croisées en invitant une dizaine de groupes et d’artistes français à venir se produire à Séoul.
Rodhad @ Nuits sonores 2014
Ensuite, du 15 au 18 juin 2017, la Colombie deviendra le lieu de villégiature de l’association. L’année prochaine étant en effet placée sous le signe de l’amitié France-Colombie, les villes de Medellín, Bogotá et Manizales recevront le festival Nuits Sonores. Réparti à travers une dizaine de lieux de ces différentes villes, l’évènement lyonnais proposera comme à son habitude des DJ sets, lives, et conférences pendant quatre jours.
Comme nous le confirme Arty Farty, “l’idée c’est de faire un projet à l’international, tout en s’appuyant sur des artistes et des acteurs culturels locaux, dans des domaines variés.”
À l’instar du partenariat avec Séoul, l’association entend également permettre à la scène colombienne de s’exporter en France. “Le but est de favoriser l’échange entre les artistes, qu’il y ait des allers-retours” nous explique l’association.
Enfin, pour la rentrée 2017, Nuits Sonores entend bien poser ses valises à Bruxelles, du 14 au 17 septembre. Une manière de rendre hommage à l’amitié franco-belge, déjà célébrée il y a trois ans lorsque Snooba, Totenfest, Driving Dead Girl, Lefto, BRNS et bien d’autres encore étaient venus représenter le Plat-Pays à Lyon.
Le crew lyonnais poursuit donc son escapade à travers le monde avec un désir d’exporter le savoir-faire français en matière de musique, mais également de faire découvrir aux Français une ribambelle de talents aux origines diverses. Fallait-il encore prouver que la musique électronique n’a pas de frontière ?