Écologie : Comment se rendre à Berlin sans exploser son empreinte carbone ?

Écrit par Tschani Boulens
Photo de couverture : ©D.R
Le 05.08.2019, à 11h39
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Écrit par Tschani Boulens
Photo de couverture : ©D.R
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Qui dit été, dit vacances. Et pour n’importe quel amateur de techno, qui dit vacances dit bien souvent Berlin. Tandis que Greta Thunberg, du haut de ses 12 ans, a pris la décision ne plus prendre l’avion pour voyager, il serait peut-être l’heure pour les adeptes du “techno-tourisme” d’adopter la même attitude. Voici une liste – non exhaustive mais presque – des différents moyens de se rendre à Berlin depuis Paris et de l’impact carbone de chacun.

Quel est le moyen le plus écolo de se rendre à Berlin ? Pour le savoir, il faut calculer l’empreinte carbone du voyage, qui se mesure en kg de CO2 déversé dans l’atmosphère par personne en fonction du moyen de transport utilisé.

Les chiffres de l’Agence Européenne de l’Environnement ne prenant pas en compte le coût environnemental de construction des automobiles ou des trains, cette liste se base également sur les résultats d’une étude de Themavision. Cette dernière prend en compte la production, la maintenance, et même l’empreinte liée à la consommation de nourriture par kilomètres lors d’un voyage. Des chiffres qu’il faut donc comparer aux objectifs annuels de l’Union Européenne pour limiter le réchauffement climatique. Sachant que le trajet entre Paris et Berlin est d’environ 1055 km, voilà un bref aperçu de l’empreinte carbone des visiteurs de la capitale de la techno européenne, partant depuis Paris.

5. L’avion

Avec un prix relativement cher (112 euros en moyenne pour un aller-retour) et, surtout, une empreinte carbone 21 fois supérieure à celle du train (600,8 kg de CO2 par personne), l’avion est la pire option écologique pour rejoindre Berlin. Un aller retour Paris-Berlin excède en effet de très loin le seuil de rejet de CO2 pour éviter le réchauffement climatique défini par l’Union Européenne (171 kg)

4. Le bus

Souvent perçu comme la solution la moins chère, avec des prix allant de 50 à 80 euros en moyenne, le bus reste très polluant. Un aller retour correspond à 143,34 kg de CO2 par personne. Mais l’autre désavantage du bus reste la durée du trajet, qui fluctue entre 16 et 19 heures. Pour éviter le réchauffement climatique, selon l’UE, il ne faudrait pas dépasser 6 200 km annuels.

3. La voiture

La voiture possède un avantage pour un inconvénient. Peu chère – comptez 60 euros pour un aller retour –, elle pollue toutefois beaucoup, avec 115,94 kg de CO2 par personne en moyenne. Plus le nombre de passagers est bas et/ou plus la cylindrée du moteur augmente, plus le trajet sera cher et polluant. Pour minimiser le réchauffement climatique, il faudrait ainsi se limiter à 7 100 km en voiture par an, en comptant la voiture pleine. Pour une personne seule, il ne faudrait pas dépasser 2 000 km.

2. le vélo

Etonnement, si on compte la consommation globale du vélo, ce dernier pollue. Mais le taux reste cependant extrêmement faible, avec 32,92 kg de CO2 pour un aller retour Paris-Berlin. En dépit de l’avantage de pouvoir visiter Bruxelles, Leipzig ou Frankfort selon votre itinéraire, il faudra compter 58 heures de pédalage pour arriver à la capitale allemande.

1. Le train

Le train reste le transport le moins polluant pour rejoindre la capitale de la techno, avec une empreinte carbone de 29,52 kg de CO2 par personne pour un aller retour. Le trajet est aussi l’un des plus rapides, et son prix quasiment égal à celui de l’avion, avec une moyenne de 180 euros par personne.

On l’aura compris, pour limiter au maximum son impact sur l’environnement, il faudra favoriser le train ou, à défaut, pédaler… Histoire d’échauffer ses muscles avant d’aller danser.

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