Écologie : Une activiste Extinction Rébellion infiltre le défilé Dior pendant la Fashion Week

Écrit par Flora Santo
Photo de couverture : ©Stéphane Cardinale-Corbis/Getty Images
Le 01.10.2020, à 14h25
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©Stéphane Cardinale-Corbis/Getty Images
Écrit par Flora Santo
Photo de couverture : ©Stéphane Cardinale-Corbis/Getty Images
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Une manifestante du mouvement Extinction Rébellion a fait irruption au sein du défilé Dior du 29 septembre pour dénoncer les répercussions toxiques de l’industrie de la mode.

Alors que la Fashion Week a commencé à Paris ce lundi 28 septembre, Christian Dior Couture a présenté sa collection Printemps – Été 2021 mardi. Réputés pour leurs actions coup de poing militantes pour l’environnement, le collectif Extinction Rébellion a voulu marquer le coup en introduisant une activiste pendant le défilé. Montant sur le podium et brandissant une banderole avec écrit en lettres grasses « We are all fashion victims » (Nous sommes tous des victimes de la mode, ndlr), l’action n’a malheureusement pas vraiment marqué les esprits : le public a d’abord cru que la jeune femme faisait partie du défilé.

« Je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait », a déclaré Sidney Toledano, PDG du LVMH Fashion Group, à WWD. « J’ai vu la fille passer et on aurait dit qu’elle défilait pour le show. » En effet, Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections femme de Dior, intègre régulièrement des messages activistes, notamment féministes, à ses défilés. Le public n’a donc pas été surpris par la présence de la militante brandissant une banderole.

« Je ne pense pas que l’on détruise la planète. », continue Toledano. « Nous sommes engagés à réduire notre impact environnemental en réduisant nos émissions de dioxyde de carbone, en traçant nos matières premières, etc. Ils ne devraient pas nous cibler nous. Je pense qu’il y a des industries qui polluent beaucoup plus ».

De leur côté, les membres d’Extinction Rébellion France dénoncent la condition des travailleurs exploités par la mode, la pollution liée à l’industrie et la biodiversité impacté par sa suractivité. « Depuis plus de 15 ans nos décharges se remplissent de textiles. », peut-on lire sur leur compte Twitter.« La mode ne devrait pas être considérée comme un produit jetable, surtout pas sur cette Terre en dégradation totale. » Il est également estimé « qu’un vêtement en coton sur cinq viendrait d’un camp de travail ouïghour ».

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