Du 78 tours au MP3, il y a eu du chemin parcouru depuis. Le vinyle, aussi dite « la grosse galette noire du milieu du XXe siècle », a tour à tour été compressé, dématérialisé, digitalisé, déporté dans nos mains, puis sur nos écrans. Le numérique, au cœur de ces changements, a révolutionné le marché de la production discographique, bouleversé les usages et bien sûr engendré des nostalgiques.
La Bibliothèque nationale de France a voulu rendre hommage à 80 années de collecte, de référencement et de diffusion d’un patrimoine culturel en danger. Cette démarche prend forme par la visite des lieux de conservation des collections et par l’exposition de documents sonores du département de l’audiovisuel, de la Sacem ou de l’Irma, entres autres. Des bandes magnétiques aux cassettes audio jusqu’aux disques à gravures directes, ce sont plus d’un million d’archives recensées dans les collections de la Bnf.
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Après les quelques mots d’Arnaud Beaufort (directeur des services et réseaux de la BNF), deux tables rondes, dont une animée par Gilles Castagnac (directeur de l’Irma) seront programmées. Startupers, journalistes, professionnels de l’édition phonographique et du streaming vont débattre autour des nouvelles contraintes pour la filière musicale et la loi des métadonnées.
« 12 villes – 12 chansons », la dernière création du plus européen des compositeurs Dick Annegarn parachèvera une journée destinée aux experts et aux curieux des bouleversements des pratiques liés à la consommation musicale.