Les têtes d’affiche ne déchoient pas à Dour. Par-delà les Nils Frahm, Manu le Malin, Randomer, Recondite, ou encore Jon Hopkins dont Trax annonçait déjà la présence au moment de l’annonce la programmation complète, certains artistes à la renommée plus restreinte méritent bien, eux aussi, une attention toute particulière.
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La rédaction Trax conseille d’orienter ses premières écoutes vers les protégés de DeeWee, label des frères de Soulwax. Asa Moto, duo composé des Belges Olivier Geens et Gilles Noé, propose un premier EP éponyme aux sonorités électroniques. Du même label, il est conseillé de ne pas louper Future Sound Of Antwerp, enfants de la techno « post-numérique » comme ils aiment l’appeler.
Dans un style totalement différent l’Australien Mefjus, prendra possession de la Balzaal, accompagné pour l’occasion de Maksim MC. D’ailleurs, les deux artistes joueront juste après le collectif Eatbrain League. Symbole de la drum & bass depuis leur première sortie en 2011, il promet une performance « sans retenue ».
Au même moment, plus calme et retenu, le DJ Shigeto offrira une musique électronique empruntant aussi bien au jazz qu’au hip-hop. Ses tracks rappellent l’œuvre du DJ et rappeur Flying Lotus. Il présentait d’ailleurs son travail il y a deux ans, lors d’une interview accordée à Trax.
A Dour, la scène belge est de mise. Le duo GoldFFinch sera également présent. Passé par des labels aussi respectés qu’Innervisions, Turbo, ou encore Dirtybird, ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai puisqu’ils avaient déjà foulé la boue de Dour à deux reprises en 2011 et 2012.
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Le dernier jour du festival sera consacré aux musiques du monde. Les congolais de KOKOKO ! joueront de leurs instruments, mélange de bouteilles en plastique, boîtes de conserve, volant de voiture… Autodidactes, ils réinventent la Dance Music, entre house, techno, Afro-Funk et pop indépendante.
Le Syrien Rizan Saïd se chargera de faire perdre pied aux festivaliers grâce à son jeu de clavier psychédélique. Plus connu pour être le claviériste attitré d’Omar Souleyman, il se produira cette année à Dour sous son propre nom. L’artiste joue une transe techno sur fond de musique kurde syrienne. Sa singularité le place parmi les musiciens les plus à suivre au Moyen-Orient.
Proche de la Syrie, l’Egypte sera mise à l’honneur par les Hollandais de Cairo Liberation Front. Pionniers de l’électro-shaabi, musique populaire du Caire, ils joueront un live de 45 minutes. Cela peut sembler court mais la puissance et la frénésie de leur musique n’auront pas besoin de plus de temps pour mettre tout le monde d’accord.
Pour terminer ce weekend riche de découvertes, DJ Lag représentera l’Afrique du Sud avec le Gqom, un style qu’il a porté loin de ses frontières. House inspirée de musiques traditionnelles, le Gqom fait bouger les townships de Durban depuis près de 10 ans. C’est maintenant au tour de Dour.