The Black Madonna, Four Tet, Ben UFO, Call Super, Caribou, Laurel Halo, Rrose, Peder Mannerfelt… Tous font partie des nombreux artistes à avoir relayé le hashtag #DJsForPalestine sur les réseaux sociaux durant les dernières 24 heures. Une même image accompagne leurs publications. “Tant que le gouvernement d’Israël maintiendra son oppression brutale et persistante du peuple palestinien, nous respectons leur appel au boycott d’Israël, en tant que forme de protestation pacifique contre l’occupation“, peut-on y lire.
Cette campagne est la dernière initiative en date du mouvement de boycott PACBI (Palestinian Campaign For The Cultural And Academic Boycott Of Israel), lancé en 2004 et rattaché désormais à la campagne internationale BDS : Boycott, désinvestissement, sanctions. “Nous accueillons les DJ’s, producteurs, labels, collectifs et musiciens électroniques qui soutiennent aujourd’hui l’appel palestinien au boycott culturel d’Israël”, a déclaré l’un de ses représentants, dans un communiqué relayé par Resident Advisor. “Le boycott culturel a joué un rôle crucial en Afrique du Sud durant le mouvement anti-apartheid, lorsque des artistes progressistes refusaient de blanchir l’oppression de la majorité noire.”
Le conflit israélo-palestinien perdure au Proche-Orient depuis maintenant 50 ans. En juillet dernier, la promulgation par le gouvernement de M. Netanyahu d’une loi définissant Israël comme “l’État-nation du peuple juif” avait été vivement critiquée par la communauté internationale. Elle allait notamment à l’encontre des principes fondateurs de l’État d’Israël, énoncés dans la déclaration d’indépendance de 1948, assurant une égalité complète entre “tous [ses] habitants”, indépendamment de leur religion.