Lyon, Marseille, de plus en plus de villes de province s’insurgent contre la centralisation des fêtes parisiennes, en rivalisant d’imagination pour créer une atmosphère qui leur est propre, et qui n’a rien à envier à celle de la capitale. C’est maintenant au tour de Dijon de prendre les armes (sonores) avec le Dynam!k Festival, le 20, 21 et 22 septembre prochains. Durant ces trois jours se succèderont autant d’évènements, dans des lieux emblématiques du patrimoine dijonnais : le Cellier de Cléveaux, le jardin Darcy, et l’espace culturel de La Vapeur. Pas moins de 3000 personnes sont attendues, pour ce qui promet d’être une cérémonie endiablée mais non moins conviviale.
Car à rebours des soirées obscures uniquement réservées aux initiés, le collectif de Dynam!k revendique un équilibre entre candeur et précision. Ouvert à toutes les générations, dans des espaces inédits et propices au partage, la programmation sera quant à elle d’une indéniable technicité. Les hostilités débuteront au Cellier de Cléveaux, avec aux commandes ce que la région dijonnaise a produit de mieux. Veronica Nikolic, qui diffuse depuis 15 ans maintenant une techno qui n’appartient qu’à elle, entre délicatesse glam et puissance imparable, précèdera le back to back des étoiles montantes Iatch et Théo Nets.
Le lendemain, place à l’icône allemande Michael Mayer, qui embrasera le jardin Darcy et les coeurs des participants, avec la finesse qu’on lui connait, entre rythmes lissés saupoudrés de temps à autre d’une fine pincée de noirceur. Les plus anciens auront ensuite la joie d’écouter le vétéran David Asko, qui après 20 ans passés derrière les machines n’a rien perdu de sa superbe. Un autre renommé baroudeur, Chris Honorat, cèdera sa place au jeune dijonnais U.Bahn après une séance d’hypnose sonore à ne surtout pas manquer.
Une scène éclectique pour toutes générations, donc. Mais pour la soirée de clôture, c’est l’élite de la scène contemporaine qui électrisera les âmes, dans un déluge de fréquences qui ne laissera à coup sûr personne indifférent. L’acid de Regal et la techno surpuissante de Roman Poncet devraient achever de convaincre les derniers perplexes que Dijon occupe maintenant une place de marque au sein de la culture électronique française.
Le lien vers l’évènement est ici.
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