Sueurs froides, nausées, frissons, vertiges, hypersalivations et brûlures sont les sensations ressentis par les victimes de piqûres de seringue/épingles, sans directement en comprendre l’origine. Souvent sur les bras, fesses ou sur le dos, il semblerait que le modus operandi de ces piqures diffèrent. Alors que certains ont comme objectif d’abuser sexuellement de leurs victimes, d’autres piqueraient par volonté de braquer autrui. Le phénomène étant relativement nouveau, les enquêteurs ont encore du mal à déterminer l’ensemble des motifs étudiés parmi le vol et le viol. Le GHB – substance fréquemment injectée – est d’ailleurs difficilement détectable dans le sang si un prélèvement n’est pas réalisée rapidement après l’agression. Dans le cas ou des substances seraient décelées et le responsable identifié, la peine encourue serait de 7 ans d’emprisonnement .
La majorité des victimes ont été des jeunes femmes, mais certains jeunes hommes ont également signalé la possibilité d’un dopage. Couvercles placés sur les boissons, surveillance accrue dans les clubs et les bars, le collectif britannique Girls Night In – désormais actif dans une trentaine de villes – cherche des moyens de lutter contre ces agressions propres aux milieux de la nuit.
La Suisse et l’Angleterre seraient également très concernées pas ce problème.
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