Dans le studio de Darius : les 5 outils essentiels des tubes du phénoménal producteur bordelais

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©Vingt-Deux
Le 01.12.2017, à 11h24
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Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©Vingt-Deux
Des titres tels que “Maliblue”, “Hot hands” ou encore “Velour” ont animé bon nombre de nos soirées d’été entre amis. C’est une atmosphère chaude et poétique qui se dégage des compos de Darius, producteur bordelais de 28 ans qui vient tout juste de signer son nouvel album “Utopia” sur le label Roche Musique / Animal63. A l’occasion de cette sortie, Darius nous dévoile ses machines préférées, et nous explique pourquoi.

Ableton Livedarius

C’est un logiciel très complet que j’utilise depuis 6-7 ans. Tout est centralisé dans ce séquenceur avec lequel je compose mes sons, mes expériences sonores. J’y fais aussi le mix et même le mastering, tous les morceaux de l’album sont nés comme ça.

Chaque année j’apprends et découvre toujours de nouvelles fonctionnalités sur ce logiciel, et aujourd’hui je pense que je n’en connais encore qu’1/3. Le point fort c’est qu’au-delà de la production tout est conçu aussi pour monter et créer un live. 

Maschinedarius

Une grande majorité de mes drums a été créée à partir de Maschine de Native Instrument. Il y a un choix presque illimité de samples de batteries et drums en tout genre, et les pads et permettent d’avoir une approche différente de la musique électronique. Au final ce beau jouet permet de retrouver le côté organique et live des percussions.

Le logiciel est parfaitement connecté et conçu pour Ableton live, pour customiser et intégrer ses propres samples. Une partie de la production de “Aube”, “Night Birds”, “Cyan”, “So Far So Good” et “Bright Side” a été conçue avec Maschine.

Moog Opusdarius 

Mon dernier bébé. C’est un synthé analogique que j’avais longtemps cherché sur le net car il est situé à la croisée de la string machine, de l’orgue à transistor et du synthé brass polyphonique.

Ça sonne plutôt épais. Les strings sont soyeuses et il y a un passe bande ou un passe haut pour les affiner un peu. L’orgue a des réglages de tonalités pour le rendre un peu moins brut et une brass profonde, enveloppante et qu’on peut moduler avec subtilité. Bref, le dosage des sources et des traitements est vraiment précis et il y a énormément de textures que l’on peut obtenir très simplement. Le grain très musical évoque direct les années 70. 

Observer, Carbon Dreams et Mountains font parti des sonorités produites avec le Moog

Zoom Microdarius

Un objet d’une très grande utilité particulièrement pour ajouter des textures et grain à mes sons. Très pratique, petit et sensible je l’utilise partout que ce soit chez moi, au Studio, en ville, en pleine nature… c’est l’outil parfait pour captiver les environnements qui m’entourent et apporter un charme supplémentaire et organique à ma production. 

Ce petit jouet à apporté son soutien sur les morceaux : Aube, Carbon Dreams, Cyan, So Far So Good et Bright Side.

Astro Stardarius

Je suis un peu maniaque et j’ai besoin que tout soit clean et à sa place. La lumière joue un grand rôle sur ma créativité et j’ai toujours besoin d’être dans une ambiance tamisée, chaleureuse et cosmique. 

Astro Star est mon petit kiff, c’est un projecteur laser qui projette des étoiles et des nébuleuses en mouvement au plafond et aujourd’hui j’ai du mal a m’en passer car ça transforme complètement mon studio en vaisseau spatial !



Le producteur jouera aux nuits électriques de Lille le 9 décembre, au festival Les Aventuriers à Fontenay-sous-bois et le 12 janvier à Londres.

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