Certains établissement de nuit au Danemark ont donc décidé d’interdire l’accès aux étrangers ne parlant ni danois, allemand ou anglais. Cette règlementation daterait en fait de 1997, et s’appliquait surtout aux clubbeurs venus de l’Europe de l’Est.
Le propriétaire d’un de ces clubs invoque l’impossibilité de dialoguer avec “de grands groupes de clients“, provoquant “une insécurité“, et compliquant “des choses simples comme l’annonce du prix des consommations” a déclaré à l’AFP le gérant du Buddy Holly à Sønderborg, une ville située près de la frontière allemande.
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Le directeur de l‘organisation professionnelle des cafés et restaurants danois quant à lui, estime que “quand on a un groupe de clients qui arrivent et montrent un comportement menaçant, il y a des complications pour la sécurité si on ne peut pas établir de dialogue”, a-t-il déclaré à la chaîne TV2.
Répondant aux questions de cette même chaine de télévision, la branche locale d’Amnesty International s’est empressée de dénoncer ces mesures : “On ne peut pas mettre dans le même panier tous les citoyens d’un même pays sous prétexte qu’on a eu des problèmes avec quelques-uns“.
Ces sanctions envers les migrants interviennent dans un climat tendu après les incidents de Cologne au début du mois de janvier, et les restrictions récemment opérées par le Danemark pour stopper l’afflux des demandeurs d’asile sur son territoire.
Source : Deep House Amsterdam