Le club avait ouvert en 2006 sous l’impulsion de l’Inox Festival, dont la dernière édition toulousaine avait rassemblé Apollonia, Marcel Dettmann, Surgeon ou encore Octave One ; créé en 2003 par les propriétaires du complexe de clubbing La Dune, le festival s’est aussi installé à Strasbourg, ou à Paris sous le nom Inox Park.
Implanté au parc de Sesquières, l’Inox Club était un lieu bien connu des Toulousains, du fait notamment de sa programmation éclectique, allant de la hardtek à la drum’n’bass, en passant par la techno, la house et l’EDM. Sa fermeture est un nouveau coup dur pour la nuit de la Ville rose, après que la salle de concert – et club à ses heures perdues – la Dynamo a tiré sa révérence en septembre dernier, pour devenir un bar à bières. Le complexe de discothèques historique du Ramier avait quant à lui été ravagé par un incendie en 2013. “En ce moment, tout tourne autour du Bikini, qui est un peu le dernier bastion de la culture club toulousaine, ainsi que de quelques salles qui accueillent périodiquement des soirées, comme le Metronum, le Rex, la péniche du Cri de la mouette, le Connexion Live… raconte Thomas Feugas, photographe des soirées bass music Dirty et du festival Electro Alternativ. Sans oublier les warehouses dégotées par le collectif Folklore ou les lieux culturels investis par la Petite.“
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Contactée par Trax, l’équipe de l’Inox Club évoque des raisons “financières“, précisant que tout le complexe de la Dune ferme ses portes. “Une page se tourne mais l’histoire continue. Restez à l’écoute car d’ici peu, on aura une grosse annonce à faire“, avancent-ils sur Facebook, avec un post ponctué d’un #inoxfestival2017.