La première édition du festival ERA:ORA tombe à l’eau suite à une interdiction de la préfecture, pour des raisons de conditions de sécurité. Les autorités mettent en avant une « dangerosité et des imprécisions dans les mesures d’organisation », dans un communiqué de presse. Selon ce même communiqué, « Ce type de manifestation, dans un site aussi sensible, nécessite un travail important très en amont. » L’évènement devait accueillir entre 300 et 400 festivaliers par jour.
Les pertes dues à cette annulation brutale sont colossales. « On est au-delà de la déception. Plus de 90 000 euros ont été injectés dans Era : Ora. », explique Dominique Giovannangeli, organisateur du festival, à France 3. Malgré une autorisation de la mairie et l’organisation de l’événement sur un lieu privé, les organisateurs dépités font face à cette annulation avec amertume : « Je pense que ce qui les gêne, essentiellement, c’est que ce soit un festival électro, avec ce que ça comporte d’idées préconçues, sur la drogue et les boissons… » Cette interdiction de la part de la préfecture vient malheureusement s’ajouter à la liste des nombreuses annulations que connaissent les événements électroniques chaque été.
Le communiqué de presse concernant l’interdiction du festival ERA : ORA est disponible dans son intégralité dans l’article publié par France 3.