Alors que les bars situés en zone d’alerte maximale ont dû fermer leurs portes pour au moins 15 jours et que les restaurants doivent désormais respecter un protocole sanitaire renforcé, le secteur l’hôtellerie restauration ne semble pas sorti d’affaire.
Selon une estimation de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) communiquée à LCI, 15% des bars et des restaurants de France, à savoir 34 000 établissements, pourraient déposer le bilan avant la fin de l’année. À Paris et en Île-de-France, le chiffre monte jusqu’à 30% : c’est plus de 5000 bars et restaurants qui devront peut-être fermer leurs portes avant 2021. Cela signifierait que, sur les 960 000 personnes employées par le secteur, 220 000 pourraient perdre leur travail.
En Septembre, l’Insee estimait à 133 100 le nombre d’emplois déjà perdus dans les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie entre le 1er janvier et le 30 juin 2020.
Pour venir en aide au secteur, le gouvernement a prévu de prolonger le dispositif de chômage partiel à 100%, d’accorder jusqu’à 10 000 euros par mois aux établissements les plus gravement touchés ainsi que de mettre en place une exonération ou réduction des cotisations sociales.