- Chasser les jeux concours
Le plus simple. Des grands médias aux blogs de passionnés, les invitations et jeux concours sont partout. Checkez la liste des partenaires en bas de l’event Facebook et reportez-vous sur le site de votre choix, les jeux concours font toujours partie des deals entre promoteurs de soirées et médias spécialisés. Il vous suffira d’envoyer votre candidature et d’attendre la réponse. Un conseil : glissez dans ce mail un petit mot sympa qui vous démarquera des autres prétendants au précieux sésame. Chez Trax, ça se passe ici.
- S’inscrire en bénévole
Plaisir d’offrir, joie de recevoir. Sans doute la technique la plus altruiste de cet article. Tous les festivals cherchent des bénévoles, il suffit d’envoyer un mail quelques mois avant. Et pas besoin de qualification particulière, on vous demandera juste d’aider à porter des cartons, donner un coup de main au catering, nettoyer le site après le festival (au pire) ou servir au bar (au mieux). L’occasion de discuter le bout de gras avec les artistes, payer sa tournée en scred ou faire du zèle avec les festivaliers…
- Être sur la liste
Pas toujours besoin de connaitre le DJ ou l’organisateur pour figurer sur la sacro-sainte liste. D’ailleurs, il n’est pas toujours nécéssaire d’avoir son nom dessus pour entrer gratuitement. Vous connaissez le nom de quelqu’un qui est sur la liste ? Vous êtes son +1, point barre. Tentez-le, vous ne risquez pas grand chose, si ce n’est quelques sourires dans la queue. Certaines soirées, comme les Jeudi OK au Gibus, proposent même de vous y inscrire à la simple condition d’entrer son nom sur le mur de l’event…
- S’incruster dans une soirée presse
Vous le savez, nous autres, journalistes, sommes des petits privilégiés. Mais nous n’en restons pas moins des crevards. Des crevards qui se donnent rendez-vous dans tout ce que Paris compte de cocktails, déjeuners presse, vernissages, sessions d’écoute… Autant d’occasions de piquer dans le buffet et boire du champagne à l’œil. Donc, si vous arrivez à rentrer dans de ce genre d’événements, c’est le Saint-Graal. Mais pour ça, il va falloir être rusé.
- Avoir Internet sur son téléphone (ou être très inventif)
Certains fans (fauchés) sont plus débrouillards que d’autres. Comme ce jeune australien qui, en modifiant la page Wikipédia de son groupe préféré, s’est fait passé pour un de leurs proches afin d’aller les voir en concert et même accéder aux loges, sans billet ni invitation. Une superbe technique qui vous vaudra en plus une certaine crédibilité auprès de votre entourage, mais qui ne fonctionnera que pour les artistes possédant une page Wikipédia. À moins que…
- Arriver avant minuit
Plusieurs clubs proposent l’entrée gratuite avant l’heure d’affluence. Alors ok, pas facile de s’échapper du before alors que votre voisin vient de vous re-servir un verre de Pastis et que la majorité de vos potes préfèreraient passer du Martin Garrix plutôt que de bouger avant 2h. Mais si ça peut vous permettre de voir Four Tet à Concrete sans débourser 20€, pourquoi pas ?
- Faire partie du SDH
Technique valable il y a encore quelques années, et seulement à Paris. Aujourd’hui, le Syndicat Du Hype n’est plus vraiment en activité, l’idée du roi de l’incruste Thierry Théolier était pourtant révolutionnaire : “Partager des informations corporate de la hype parisienne (lieux et heures des events privés avec les numéros de téléphone et mails des RP) aux fins de squatter et de vider les “open bars” et de “casser d’la hype” tout en profitant comme des gros enculés”, comme il est précisé sur la page d’accueil du réseau. Cependant, le SDH a fait des enfants, moins engagés dans l’idéologie crevarde mais tout aussi pratiques : l’Agence Germain Pire, ou la Dody French Attitude.
- Se faufiler dans les loges
C’est bien connu, les loges sont remplies de bouffe, d’alcool, parfois même d’autres substances énergisantes. Alors, une fois rentré dans le club, au lieu de sortir le billet de 20 pour un demi, tentez l’expérience backstage. Un conseil, plus vous êtes décontractés et sûr de vous, plus ça passe. Donc ne prenez pas l’air coupable en ouvrant le frigo rempli de Corona. Mieux, chopez en deux d’un coup et grommelez qu’il ne reste quasiment plus de chips à l’ancienne, personne ne viendra vous demander ce que vous faites là.
- Traquer les évènements qui galèrent
Facebook est votre ami, ne l’oubliez pas. Les clubs paniquent parfois à l’idée que leur soirée n’affichera pas complet, qu’il n’y ait pas assez de monde. En dernier recours, pensez à checker l’event Facebook, si l’attending est faible à quelques heures de la teuf en question, il y a des chances pour que l’établissement offre l’entrée aux clubbeurs qui arrivent plus tôt, ou sortent des réductions de derrière les fagots pour les pré-ventes.
- Escalader